Léon Tabah est né à Istanbul d'Isaac Tabah (commerçant) et de Rachel Tabah (née Benaroya). Il s'installe en France avec sa famille en 1926 et vit en banlieue parisienne.
Il obtient son baccalauréat au lycée du Parc à Lyon. Sous l'Occupation, il est contraint de laisser de côté ses études à la Faculté des sciences de Lyon et à la Faculté de droit de Paris. Il doit alors fuir Paris et rentre avec son frère dans le Mouvement de libération nationale (MLN) en 1941 où il participera à la Résistance dans le renseignement. Il est membre du réseau Galia Kasanga. Il contribue en 1944 à la Libération de Lyon.
Il reprend ses études après l'Occupation et obtient un doctorat ès sciences économiques et sociales.
Vie professionnelle
En 1946, Alfred Sauvy le recrute pour travailler à l'INED tout juste naissante (créée en 1945). Il contribue également aux côtés de ce dernier à la rédaction de la revue Population, dans laquelle il écrivit une cinquantaine d'articles.
Il fut Secrétaire général adjoint de la conférence mondiale sur la population à Bucarest en 1974 et de la conférence internationale sur la population à Mexico en 1984. En 1984, il devient vice-président de l'INED, puis, de 1990 à 1993, président du Comité international de coopération dans les recherches nationales en démographie (Cicred). Enfin, il fut membre du Haut-conseil de la population et de la famille de 1990 à 1995
Publications
Jean Sutter et Léon Tabah, « Fréquence et répartition des mariages consanguins en France », Population, vol. 3, no 4, , p. 607-630 (JSTOR1524358)