Issu d'une famille d'ouvriers ruraux pauvres, Léon Salagnac commence à travailler à 13 ans comme apprenti charpentier et se syndique à 15 ans. Soldat engagé dans la Première Guerre mondiale, il est fait prisonnier. À son retour en France, il renoue avec l'action syndicale et adhère au Parti communiste français[1].
Aux élections municipales du , il est élu conseiller municipal de Malakoff. Il devient premier adjoint au maire le . Consécutivement aux mesures de répression prises contre les communistes, il est placé en détention surveillée en et déchu de son mandat le . Il est libéré en .
Il est de nouveau arrêté le par la police de Vichy, pour distribution de tracts, et incarcéré à la Santé, puis interné à Aincourt le , et enfin à Rouillé le . Il s’évade le et rejoint la résistance communiste dans la région parisienne. En 1944, il est désigné président du Comité de libération de Malakoff.
Léon Salagnac est élu conseiller général de la Seine en 1945, réélu en 1953 et en 1959. Il est maire de Malakoff dès , puis réélu en , , et . Il est élu député de la 55ème circonscription de la Seine en . Il siège à la commission de la production et des échanges de 1962 à 1964.