Entre 1958 et 2014, la nouvelle a été éditée à vingt-sept reprises dans des recueils de nouvelles de Robert Silverberg ou des anthologies de science-fiction[1].
en 2002 dans le recueil Le Chemin de la nuit, avec une traduction de Jacques Chambon et Catherine Grégoire, avec une nouvelle édition en livre de poche chez J'ai lu en 2004. Elle est donc l'une des 124 meilleures nouvelles de Silverberg sélectionnées pour l'ensemble de recueils Nouvelles au fil du temps, dont Le Chemin de la nuit est le premier tome.
Publication en Allemagne
La nouvelle est parue en Allemagne en 1976 sous le titre Der Mann mit dem Computergehirn.
Résumé
Tom Niles a un don terrible, celui de ne jamais oublier ce qu'il a vu ou entendu, ni les personnes qu'il a croisées ou rencontrées. Sa vie est un enfer, il ne cesse de changer de villes, de travail, de vie, pour fuir les autres et se fuir lui-même.
Un jour, retournant voir sa mère, il apprend que son grand-père était comme lui et qu'il avait fait face avec courage à ce don mystérieux : le tout est de savoir l’apprivoiser et d'en tirer le meilleur parti. Avec allégresse, Tom Niles prend conscience qu'il lui sera possible de vivre une vie normale.
Pour un récit avec un thème inverse à la mémorisation : Le Jour où le passé a disparu, autre nouvelle de Silverberg évoquant une amnésie partielle de la population d'une ville.