Ugyen Dorji vit à Thimphou avec sa grand-mère. Il a effectué quatre des cinq années de formation pour devenir instituteur mais rêve de mener une carrière de chanteur en Australie. Pour sa dernière année, Ugyen est affecté à Lunana, village isolé dans les montagnes dont l'école est considérée comme la plus reculée du monde. D'abord réticent à enseigner dans ce village où les signes de modernité se font rare, Ugyen va changer d'avis et de vision sur le monde au contact des habitants et des enfants de Lunana.
Le film est officiellement sélectionné pour représenter le Bhoutan à l'Oscar du meilleur film international lors de la 93e cérémonie, devenant le second film présenté par le Bhoutan après La Coupe[2]. Le film est toutefois disqualifié car la soumission ne respectait pas le règlement, le Bhoutan ne disposant alors pas d'un véritable comité de sélection[3]. Le film est à nouveau sélectionné pour représenter le Bhoutan à l'Oscar du meilleur film international lors de la 94e cérémonie. Le , l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences dévoile les 15 films retenus dans la shortlist pour l'Oscar du meilleur film international dont fait partie L'École du bout du monde[4]. Le , le film fait officiellement partie des cinq nommés à l'Oscar du meilleur film international, devenant ainsi le premier film bhoutanais à être nommé aux Oscars[1]
Tanushree Gosh, « Une leçon de bonheur brut. Dans L'École du bout du monde, en salle le 11 mai, le Bhoutanais Pawo Choyning Dorji met en scène un instituteur contraint d'aller enseigner dans un village reculé de l'Himalaya », Courrier international no 1644, Courrier international S.A., Paris , , p. 43-44, (ISSN1154-516X), (article original paru dans The Indian Express, Bombay, le ).
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par le Bhoutan ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.