Le Kirov disposait d'un armement impressionnant de missiles et d'équipements électroniques. Son antenne-radar appelée « Top Pair » par l'OTAN était la plus grande jamais montée sur un mât. Les armes principales du Kirov étaient les 20 missiles antinaviresP-700 Granit montés sur le pont, les 12 lanceurs S-300F (SA-N-6) déployant 96 missiles antiaériens, les 2 lanceurs Osa-MA déployant 40 missiles antiaériens ainsi que le système de défense aérienne Kashtan. Par ailleurs, le Kirov disposait de systèmes de canons automatiques (AK-130 et AK-630), de 10 tubes lance-torpilles, d'un système antitorpille Udav-1 et de 2 lance-roquettes anti-sous-marines à 6 tubes RBU-1000. Il embarquait également 3 hélicoptères Kamov Ka-27 ou Kamov Ka-25.
Des projets internationaux ont été élaborés pour démolir le croiseur à réacteur nucléaire dans le cadre du programme de partenariat mondial adopté au sommet du G8 en 2002, mais pour un certain nombre de raisons, ils n'ont pas été mis en œuvre. Selon les estimations d'experts, l'élimination du croiseur coûtera environ 10 fois plus que le démantèlement du plus grand sous-marin nucléaire, car il n'y a toujours pas de technologie et d'expérience dans le démantèlement de tels navires en Russie.
L'"Amiral Ouchakov" possède deux réacteurs nucléaires d'une capacité totale de 600 MW.
La décision fondamentale de démolir le navire a été prise, la société d'État Rosatom a été chargée d'inclure le croiseur dans le plan de démolition. Le budget pour 2015 prévoit des fonds pour financer le développement du projet de démolition de l'amiral Ouchakov[2].
Culture populaire
(en) John Schettler, Kirov, The Writing Shop Press, , 386 p. (ISBN0984946527)