Son père, guitariste amateur, l'initie à cet instrument[2]. Durant son enfance, Julian Bream admire en particulier Django Reinhardt qu'il découvre par l'écoute au disque à neuf ans[3].
À douze ans il donne son premier concert, puis est reçu au Royal College of Music de Londres en tant qu'étudiant de piano, violoncelle et harmonie[2]. Il est présenté et étudie auprès d'Andrés Segovia. Il effectue son premier récital en 1947, à Cheltenham. Il débute alors une carrière de concertiste et commence parallèlement à s'intéresser au luth — en particulier à la musique élisabéthaine(en). Dès 1959 sa carrière prend une ampleur internationale[2].
Il s'est également fait connaître comme luthiste et a interprété des pièces sur cet instrument en solo, avec chant ou encore au sein du Julian Bream Consort créé en 1960. Il a ainsi contribué au regain d'intérêt envers le luth et la musique élisabéthaine[3].
Il fut très sérieusement blessé à un bras dans un accident de voiture en 1984 et a dû faire des efforts considérables pour retrouver sa technique par la suite[5].
Il prend sa retraite en 2002, tout en continuant à donner quelques concerts occasionnellement[3]. Il reçoit le Gramophone Classical Music Awards en 2013 pour l'accomplissement de toute une vie[6].
↑ abcd et e(en-GB) Stuart Jeffries, « Julian Bream: 'I'm a better musician now than when I was 70' », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )