En 1852, il se fait connaître en rédigeant un mémoire destiné à réfuter la légalité du décret du confisquant les biens de la maison d'Orléans. Il deviendra par la suite le conseiller juridique et le défenseur des héritiers de Louis-Philippe. Auteur d'ouvrages de référence sur l'administration municipale en général et sur celle de la capitale en particulier, il rédige également des études sur le barreau de Paris pour la Revue des deux Mondes et édite les Plaidoyers et discours de Paillet, dont il a été le disciple.
Souffrant de problèmes de santé depuis plusieurs mois, Jules Le Berquier meurt le . Trois jours plus tard, il est inhumé au cimetière de Montmartre après des obsèques célébrées en l'église Saint-Roch[4].
Gendre du magistrat et homme politique orléaniste Claude-Nicolas Didelot, Jules Le Berquier est le père des avocats Edmond et Ferdinand Le Berquier.
Références
↑« Déclaration du Comité libéral républicain de la Seine » (28 janvier 1871), inJules Claretie, Les murailles politiques de la France pendant la Révolution de 1870-71, Paris, 1871, p. 847.
↑Albert Bataille, « Me Le Berquier », Le Figaro, 26 février 1886, p. 2.
Sources bibliographiques
Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, 1880, p. 1107.
Ernest Cresson, « M. Le Berquier », Bulletin annuel de l'Association amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la Conférence des avocats à Paris, 1887, p. 152-167.