Au milieu des années 1980, Giacomo « Jackie » DiNorscio fait partie de la vingtaine d'accusés d'un procès retentissant de mafieux. Contre l'avis des autres mis en cause, Jack choisit de se défendre lui-même face à une pléthore d'accusations , afin de ne pas trahir sa « famille », la famille Lucchese. Le procès va durer deux ans : 73 chefs d'accusation, 20 accusés, 20 avocats de la défense, 12 jurés titulaires et 8 suppléants (en cas de corruption). Le volubile Jackie va rendre fou toute la salle : le juge Sidney Finestein, les avocats et les autres accusés.
Sociétés de production : One Race Films, Yari Film Group, MHF Zweite Academy Film et Bob DeBrino Entertainment ; en association avec Syndicate Films International, Crossroads Entertainment et Three Wolves Productions
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L'idée du film vient du scénariste T. J. Mancini, originaire du New Jersey, qui avait à l'époque suivi le procès à la télévision. Il parvient à prendre contact avec Jackie DiNorscio, incarcéré, et évoque rapidement l'idée de faire un film sur lui. Pendant trois ans, T. J. Mancini va l'interviewer avec son coscénariste Robert McCrea. Ils s'entretiennent par téléphone et finissent par obtenir son accord. Une fois libéré, Jackie DiNorscio collabore davantage avec les scénaristes[2].
Pour incarner Jackie DiNorscio, Sidney Lumet pensait initialement à Joe Pesci mais l'acteur a refusé[2]. Jackie DiNorscio suggère lui-même Vin Diesel, qu'il a découvert dans Fast and Furious (2001)[3]. Pour lui ressembler, Vin Diesel doit prendre plusieurs kilos et passer des heures au maquillage.
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Le film reçoit des critiques partagées. Sur l'agrégateur Rotten Tomatoes, il récolte 62% d'opinions favorables pour 106 critiques et une note moyenne de 6⁄10. Le consensus suivant résume les critiques compilées par le site : « La longueur excessive et le récit lourd de Jugez-moi coupable l'empêchent d'atteindre son plein potentiel, mais la performance de Vin Diesel vaut la peine d'être regardée[5] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 65⁄100 pour 27 critiques[6].
En France, le film obtient une note moyenne de 3,3⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 18 titres de presse[7].
Box-office
Le film est un échec au box-office avec à peine plus de 2 millions de dollars récoltés dans le monde, pour un budget de production de 13 millions[1]
Le film est présenté en compétition à la Berlinale 2006. Le film est par ailleurs nommé aux Stinkers Bad Movie Awards (cérémonie parodique dans la lignée des Razzie Awards) : Jonathan Tunick remporte le prix de la musique la plus intrusive alors que Vin Diesel est nommé à la pire coiffure[10].
Autour du film
Le film fait plusieurs fois référence à la loi RICO (Racketeer Influenced Corrupt Organizations) votée aux États-Unis en 1970.