Joséphine Marguerite Marchais naît le à Blois dans le Loir-et-Cher[1]. Elle est d'un milieu défavorisé, avec une famille difficile. Elle-même est condamnée pour vol à six mois de prison ; sa mère effectue cinq ans de prison pour incitation à la débauche ; sa sœur est enfermée en maison de correction jusqu'à vingt ans, et plus tard condamnée à trois mois de prison pour vol[1].
En 1871, pendant la Commune de Paris, elle est vivandière au bataillon des Enfants-Perdus[1]. Selon les témoins, elle est sur la barricade de la rue de Lille les journées des 22 et , avec son fusil et en chapeau tyrolien[1],[2],[3]. Elle force son amant à rejoindre la barricade[1].
Elle est emmenée au bagne de Guyane, d'où elle s'évade l'année suivante, le [1]. Reprise quatre jours plus tard, elle meurt au bagne le [1]. Les causes de sa mort ne sont pas connues, et sa mort à cette date n'est pas certaine, selon une autre source elle pourrait avoir été encore vivante en 1885, épouse d'un gendarme[1].