Née Josiane Irène Honsberger, elle est la fille d'un horloger[2],[3]. Elle est mariée, mère de trois filles adultes et grand-mère de deux petits-enfants.
Après avoir obtenu une licence en sciences naturelles de l'Université de Lausanne, elle séjourne trois ans à Berlin pendant les années 1970, puis, à son retour en Suisse, elle devient coordinatrice des groupes suisses d'Amnesty International[4]. Parallèlement, elle est enseignante secondaire (branches scientifiques) à la Vallée de Joux[4]. Elle sera également animatrice de formation continue.
En 1999, elle est élue à l'Assemblée constituante vaudoise puis, en 2002, au Grand Conseil[5]. En 2004, elle accède à la présidence du Parti socialiste du canton de Vaud, succédant à Pierre-Yves Maillard[5]. Elle conserve cette fonction pendant quatre ans[5].
Elle est par ailleurs conseillère nationale pour le canton de Vaud entre 2007 et 2014[5]. Elle y préside de la commission de la science, de l'éducation et de la culture en 2008 et 2009[5]. Pendant son mandat, elle s'engage notamment pour des objets liés à cette commission, telle que la loi sur la formation continue ou la loi sur l'encouragement à la culture, mais également pour la protection des consommateurs ou la défense des droits des enfants[6]. Elle est la première élue fédérale habitant à la Vallée de Joux[5].
↑« Scriptorium », sur scriptorium.bcu-lausanne.ch (consulté le )
↑Raynald Künzi, « Josiane Aubert reçue avec les honneurs », La Région Nord vaudois, , p. 20 (lire en ligne)
↑ abc et dRébecca Reymond, « Josiane Aubert, porteuse des valeurs socialistes au-delà de la carrière politique », Feuille d'avis de la Vallée de Joux, , p. 8 (lire en ligne)
↑ abcde et f« La socialiste vaudoise Josiane Aubert démissionne du Conseil national », La Côte, (lire en ligne)
↑Alex Charmey, « La socialiste vaudoise Josiane Aubert quitte le Conseil national », Feuille d'avis de la Vallée de Joux, , p. 5 (lire en ligne)
↑Timothée Guillemin, « Josiane Aubert veut plus de vacances », La Région Nord vaudois, , p. 3 (lire en ligne)