Le père de Josiane Andros, Jean Émile Andros (1903-1982) est un ouvrier métallurgiste et syndicaliste, sa mère, Gilberte Bourdoneau (1913-1993) est employée de bureau et militante communiste[1],[2].
Elle participe au Festival mondial de la jeunesse à Varsovie en août 1955 et à une école de la jeunesse en 1956. Elle devient secrétaire fédérale du Cher de l’UJFF, siége au comité national et au bureau national[3].
En janvier 1956, elle adhère au Parti communiste, cellule Paul Langevin à Bourges et entre au comité fédéral du Cher en mai 1961. Après avoir suivi une formation en août 1962, elle entre au bureau fédéral à l'âge de vingt-deux ans[3].
En 1963, Josiane Andros est appelée à la direction de l’UJFF à Paris où elle coopère avec Hélène Luc et Monique Mercieca jusqu’au début de l’année 1967[3].
Elle épouse Roger Akoun, un ouvrier métallurgiste, membre du PCF et ils ont un enfant mais le couple se sépare après deux ans[3].
Le comité fédéral communiste de Seine-Saint-Denis l'accueille en 1968. Elle accède au bureau fédéral en 1974 puis au secrétariat en 1982[3].
En mars 1965, elle est élue conseillère municipale de L'Île-Saint-Denis où elle est domiciliée[4],[5]. Elle succède à Pierre Sotura comme maire de la ville en 1971. Elle reste maire pendant 27 ans jusqu'à sa démission en 1998, en cours de mandat. Elle continue cependant à siéger au conseil municipal[6].