Agent commercial de profession, Joseph Bédier est mobilisé en septembre 1939. Après l'armistice de 1940, il intègre la résistance en tant qu'agent de renseignement et de liaison, au sein du réseau « Honneur et Patrie ».
La Gestapo l'arrête à son domicile le . Il est conduit à la maison d'arrêt du Pré-Pigeon à Angers, puis à la prison de Fresnes à Paris, avant d'être déporté à Sonnenburg et enfin à Mauthausen où il perdra la vie le , quelques jours avant la libération du camp par les alliés.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Naissance à Angers
Arrestation à Angers
Transfert à Fresnes au sud de Paris
1re audience de jugement à l’hôtel Continental rue du Mont Thabor à Paris
Les familles sont admises dans la salle de l’Hôtel Continental à Paris, abritant le tribunal
Joseph au même endroit est chargé d’annoncer à son père sa condamnation à mort.
Date fixée pour l’exécution, cependant que les démarches se multiplient en vue d’un recours en grâce
Départ de la gare de l’Est pour la prison de Rheinbach en Allemagne
Un courrier de Vichy annonce la commutation de peine en 10 ans de réclusion à effet du .
Novembre 1942 Transfert à la prison de Sonnenburg près de Kürstin sur l’Oder (en Pologne aujourd’hui)
Départ de Sonnenburg pour le camp de Saxen-Hausen souvent appelé Oranienburg, au N.O. de Berlin.
Affectation au kommando HEINKEL au N.E. de Berlin
Un témoin direct (M TRANCHANT) confirmera avoir vu à cette date Joseph en bonne santé
Transfert à Mauthausen (près de Salzbourg en Autriche)