Alvinczy naît d'une famille noble magyare de Transylvanie remontant au XVIe siècle. Il passe sa jeunesse dans l'entourage du comte Ferencz Gyulai avant de rejoindre un régiment comme Fähnrich à l'âge de 14 ans. Hauptmann en 1753, sa belle et courageuse conduite à la tête de ses grenadiers lors de guerre de Sept Ans lui vaut d'être promu major (commandant) en second. À la fin de la guerre, il travaille à la mise en place des nouvelles réglementations de François Maurice de Lacy au sein de l'armée[1].
Sa prise de Neerwinden lors de la bataille du même nom, dans les débuts des guerres de la Révolution française, lui vaut la croix de commandeur de l'ordre militaire de Marie-Thérèse. Il commande ensuite une armée auxiliaire pour soutenir les Britanniques du duc d'York, se distingue à Landrecies et à la bataille de Fleurus (1794) mais est battu et blessé à Mariolles. À la suite de son rétablissement, il est ensuite promu lieutenant-général (Feldzeugmeister) et permet la victoire de Guillaume Frédéric d'Orange à Charleroi en , malgré deux chevaux tués sous lui, et reçoit la grand-croix de Marie-Thérèse. Brièvement commandant de l'armée du Rhin Supérieur, il est rappelé à Vienne pour devenir membre du Hofkriegsrat, le conseil de guerre de la cour des Habsbourg, en 1795[2].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) David Hollins (ill. Christopher Rothero), Austrian Commanders of the Napoleonic Wars, 1792-1815, Osprey Publishing, coll. « Osprey / Elite » (no 101), , 64 p. (ISBN1-84176-664-X).