Il participe à la Révolution de 1934 dans la vallée du Nalón. Il est arrêté et passe 14 mois dans la prison du Clos, à Gijón, jusqu'à la victoire du Front populaire aux élections générales de 1936[2].
Ensuite, il combat sur lors du siège d'Oviedo pendant l'offensive d'octobre 1936. Pendant les mois de novembre et de décembre, il rejoint l'Académie militaire de Bilbao, d'où il sort avec le grade de lieutenant de l'Armée populaire de la République. De retour dans les Asturies, il participe à l'offensive républicaine de février 1937 sur Oviedo aux côtés de Manuel Otero, qui est tué durant l'affrontement, et qu'il remplace provisoirement dans le commandement du bataillon républicain.
En mars 1937, il compose son propre bataillon, dans les Asturies, le bataillon nº 64 (connu sous le nom de « Batallón Mata »).
En octobre 1937, les nationalistes prennent possession des Asturies. José Mata Castro doit alors se réfugier dans les montagnes asturiennes avec ses camarades. Il devient l'un des principaux leaders de la guérilla anti- franquiste de la région, organisée en 1943 avec la création du Comité del Monte (en français : Comité de la Montagne). Il participe également à la réorganisation de la Fédération socialiste asturienne-PSOE (FSA).
Menacé, avec ses camarades, par la Terreur blanche, il réussit à rejoindre la France en 1948[3]. Il revient à sa profession de mineur tout en continuant à militer contre l'Espagne franquiste[4].
Lors de la transition démocratique, il revient quelquefois en Espagne, lors de voyages, jusqu'à sa mort, dans la ville d'Alès, dans le département du Gard, en 1989[5].