La Jeunesse italienne du licteur a été fondée le 27 octobre 1937 afin de remplacer l'Opera Nazionale Balilla et des Jeunes fascistes de combat(it), dans le but de renforcer la préparation spirituelle, sportive et militaire de la jeunesse basée sur les principes de l'idéologie fasciste[3]. Créée pour être l'équivalent idéologique de l'école, la GIL était également devenue une organisation paramilitaire, formant les jeunes qui seront alors enrôlés dans l'armée italienne.
La GIL est dissoute par décret le 25 juin 1943, et ses compétences seront transférées aux ministères de la Guerre et de l'Éducation nationale. Cette décision intervient moins de deux mois avant la signature de l'armistice et la création de la République sociale italienne.
Jeunesse italienne
Pietro Badoglio nomme le 6 mai 1944 un Comissaire à la Jeunesse italienne (Gioventù italiana, GI)[3]; cette organisation a comme but de conserver les biens et la patrimoine de l'ancienne GIL.
À la fin de la guerre, la Jeunesse italienne est placée sous tutellle du ministère du Trésor. La GI est dissoute par une loi du 18 novembre 1974[4],[3]: son patrimoine sera transféré à l'État et son personnel sera transférée aux régions et à d'autres administations publiques.
En plus d'être de facto une organisation paramilitaire, la Jeunesse italienne du licteur éduquait ses membres sur leurs choix de carrière, sur la technologie (en plus de cours sur la vie d'adulte), et, uniquement pour les filles, des cours centrés sur la famille et le foyer. La GIL endoctrinait ses membres afin de leur inculquer l'idéologie du régime, formant « les fascistes de demain ».
De plus, la GIL organisait toutes les activités scolaires et faisait pression sur les professeurs afin que ceux-ci inscrivent leurs élèves. En plus des samedi fascistes, les membres de la GIL devaient passer leurs étés dans des colonies de vacances, notamment le Campi Dux au niveau national.
Uniforme
L'uniforme des membres de la GIL était inspirés de l'uniforme des Chemises noires : celui-ci contenait la dite chemise, un pantalon gris-vert, l'emblème du faisceau et un mouchoir azur (l'azur étant l'une des couleurs nationales de l'Italie). Pendant les exercices militaires, les membres de la GIL étaient équipés d'une version plus petite d'un Carcano.
Serment
Les membres de la GIL devait prononcer le serment suivant :
« Au nom de Dieu et de l'Italie, je jure d'exécuter les ordres du Duce et de servir de toutes mes forces et, si nécessaire, avec mon sang, la cause de la révolution fasciste. »
Ce serment était également inscrit au dos de la carte de membre de la GIL et sur certains bâtiments fascistes comme à la Maison du Balilla(it) de Forlì, où le serment est aujourd'hui toujours visible sur la tour même après sa restauration en 2010.
Structure
Tout comme l'Opera Nazionale Balilla, la Jeunesse italienne du licteur était organisée en différentes subdivisions composées selon le genre et l'âge des enfants :