Il entre à l'École navale en 1917 et termine la Première Guerre mondiale dans la flotte de Méditerranée[2]. Il quitte la Marine et dirige son entreprise de sucrerie familiale.
Mobilisé en 1939 à la mission navale française de Londres, il participe en 1940 à l'évacuation de Dunkerque.
Après cet épisode, il abandonne toute carrière politique, pour se consacrer à ses affaires industrielles. Il est président-directeur général de la Compagnie nouvelle de Sucreries réunies et vice-président de la raffinerie Lebaudy-Sommier.
Lors de son décès, Pierre Villon, ancien secrétaire général du CNR, lui rend un hommage vibrant, déclarant que « Jean de Vogüe, bien qu'issu d'une des familles du grand capital, a été un patriote passionné. Il a toujours appuyé, sans hésitation, tout ce qui pouvait contribuer au développement de la lutte. »[5].
Vie privée
Jean de Vogüé épouse en 1927 Hélène Jaunez (1908-2003), fille de Maximilien Jaunez et de Jeanne de Montagnac. Tous deux ont un fils :
Patrice de Vogüé (1928-2020), héritier et administrateur du château de Vaux le Vicomte, marié en 1967 avec Maria-Cristina Colonna di Paliano, fille de Guido Colonna di Paliano et de Tatiana Conu. Dont postérité.