Jean Foregot naît en 1915. Il grandit en partie à Istanbul, où son père dirige l'école vétérinaire de la ville. Il effectue la majeure partie de ses études secondaires en Turquie et revient en France en 1931, pour passer le baccalauréat[2].
Il devient rédacteur au ministère des Finances en 1937. Après avoir étudié à l'Ecole libre des sciences politiques, et après un échec, il est reçu au concours d'inspecteur des finances en 1943[2].
Jeune inspecteur des finances de trente-deux ans et résistant, il était chargé de mission auprès d’Henri Frenay, ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés depuis , où il travaillait avec Émile Jalouneix, vieux militant socialiste. Ce dernier l’introduisit auprès de Vincent Auriol, et sa candidature fut appuyée par son collègue de l’inspection des Finances, Roumagnac, déjà en poste, et par Madeleine Léo-Lagrange. Il devint ainsi le chef adjoint de cabinet d’Auriol le , puis son directeur de cabinet à la présidence de l’Assemblée en , à la place de Rastel. En , Auriol le nomma secrétaire général de la présidence de la République[4].
↑ abc et dHervé Joly, « Jean Forgeot (1915-2000) », dans Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1801-2009 : Dictionnaire thématique et biographique, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », (ISBN978-2-8218-3703-4, lire en ligne), p. 352–353
↑« M. JEAN FORGEOT un financier politique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )