Il épousa à Paris le , Augustine Marie Victoire Denuelle (née en 1784), qui était la cousine germaine de Éléonore Denuelle de La Plaigne (1787-1868), maîtresse de Napoléon Ier et mère du premier enfant de celui-ci : Léon Denuelle, dit le Comte Léon (1806-1881).
De son mariage naquit Emmeline Sophie Chandepie de Boiviers (1815-1882), mariée en 1839 avec Antoine Prosper Lantenois, docteur en médecine, d'où deux fils qui furent autorisés en 1869 à s'appeler Lantenois Chandepie de Boiviers (avec postérité).
1802 : no 54. Un cadre renfermant des miniatures et études à l'huile. No 55. Le portrait d'une vieille femme. No 56. Plusieurs Portraits sous le même numéro.
1808 : no 106. Un cadre renfermant trois miniatures.
1810 : no 154. Plusieurs portraits, même numéro.
1814 : no 188. Portrait en pied de M. le baron Bon, officier au régiment du roi, cuirassiers, fils du général de division, mort à St-Jean d'Acre.
1817 : no 145. Plusieurs miniatures, même numéro.
1827 : no 192. Portrait de Me. C. B.***. miniature.
Critique contemporaine d'une œuvre exposée au salon de 1802
« CHANDEPIÉ-BOIVIERS, né à Jersey, Elève du cit David. n° 56. Un portrait de Femme tenant son fils sur ses genoux et s'appuyant sur un chien-de-chasse. Belle exécution et vérité agréable.
« Air : C'est ce qui me désole./
La mère, le fils et le chien,/
Dans ce portrait-ci tout est bien,/
C'est ce qui me désole ; (bis)/
Mais un aveugle du bon ton/
Dit que rien ne lui. paraît bon/
C'est ce qui me console. (bis.)/
Demain (le malheur est commun),/
Il sera jusqu'au soir à jeun,/
C'est ce qui me désole ; (bis)/
Mais, critique pour un écu,/
Son appétit sera vaincu,/
C'est ce qui me console. (bis.) »
— Anonyme, L'observateur au Muséum ou La critique des tableaux en vaudeville, Paris, Labarre, 1802, p. 5
Notes et références
↑Un acte reconstitué est conservé aux Archives de Paris, vue no 50 du document coté V3E/D 262. [1]
↑Étienne-Jean Delécluze, Louis David, son école & son temps : souvenirs, Paris, Didier, 1855, p. 414.