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Il est nommé ambassadeur à Madrid, un poste qu'il occupe entre 1711 et 1713. Il est ambassadeur de France auprès de l'Empire ottoman de 1716 à 1724 à Constantinople. Une de ses principales missions est alors de s'assurer que l'Empire Ottoman reste une menace pour l'empire des Habsbourgs, le principal rivale de la France en Europe[1], cet affaiblissement est alors l'un des objectifs de l'alliance franco-ottomane. À son retour en France, en 1724, il est fait chevalier de l'Ordre de Saint-André ; et chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1726, mais il ne sera jamais reçu ayant déjà quitté la France. Enfin, il est — de 1726 à 1733 — ambassadeur de France auprès de la Suisse. À cette occasion il rencontre à SoleureJean-Jacques Rousseau, qui servait alors d'interprète à un archimandrite escroc ; le marquis démasque rapidement l'escroc, puis, pris de sympathie pour Rousseau, lui donne assez d'argent pour voyager jusqu'à Paris[2].
On a de lui un Mémoire historique sur l'Ambassade de France à Constantinople[3].
↑(en) Martin Sicker, The Islamic World in Decline: From the Treaty of Karlowitz to the Disintegration of the Ottoman Empire, Praeger Publishers, (ISBN978-0275968915, lire en ligne), p. 50
↑(en) Stanford J. Shaw, History of the Ottoman Empire and Modern Turkey: Volume 1, Empire of the Gazis: The Rise and Decline of the Ottoman Empire 1280–1808, Cambridge University Press, (ISBN978-0521291637, lire en ligne), p. 322