Dans son diocèse il traque les nobles et les insermentés, sévit contre eux. Il accompagne François-Joseph Westermann en Vendée puis craignant d'être trop compromis, il redouble de zèle montagnard. Il marie ses deux sœurs avec ses vicaires et lui-même accepte sa déprêtrisation et se démet en . Après la Terreur, il tente de récupérer son siège épiscopal et écrit en vain en ce sens à l'abbé Grégoire le . Puis il disparaît jusqu'en 1801 quand il fait une dernière tentative avant de se démettre après le Concordat de 1801. Il s'était retiré à Coulon près de Niort où il exerçait le métier d'avocat et celui de maître d'école puis meurt en 1803 sans s'être repenti. L'éphémère diocèse des Deux-Sèvres disparaît avec lui[1].
Notes et références
↑Paul Pisani, Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), A. Picard et Fils, Paris, 1907, p. 422-426.