Il entre en service le comme sous-ingénieur dans le corps des ingénieurs-géographes, et il devient ingénieur le .
Le il passe sous-lieutenant au 53e régiment d’infanterie, et le suivant il est nommé adjoint aux adjudants-généraux à l’armée du midi[2], où il est chargé des reconnaissances et de la castramétation sous les ordres directs des généraux de cette armée. Le , au combat de Sospello, il reçoit un coup de feu qui lui traverse le bras droit.
Rejoignant l’armée d’Italie, il est nommé adjudant-général chef de bataillon le , puis le suivant il devient adjudant-général chef de brigade à l’état-major du corps d’armée à l’Est de Toulon. Il sert sous les ordres du général Jean François Cornu de La Poype au siège de Toulon et se signale à l'attaque du Mont-Faron.
Nommé général de division le . Désigné pour commander l’expédition qui devait avoir lieu dans les Indes orientales, il passe le de la même année à l’armée de Sambre-et-Meuse sous les ordres du général Jourdan. Il prend le commandement à Luxembourg, puis à Liège des quatre département belges affectés à cette armée en . Commandant la 25e division militaire à Liège en , il est réformé le suivant.
Il est réintégré dans son poste le , et le il reçoit l’ordre de se rendre dans la 25e division militaire, pour y prendre le commandement d’une subdivision. Il est de nouveau réformé le , et le il devient commandant d’armes à Toulon[3].
Georges Six, Dictionnaire biographique des Généraux et Amiraux français de la révolution et de l'empire (1792-1814), Gaston Saffroy, Paris, 1974, (ISBN2-901541-06-2)
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 338.