Fils d'un jardinier du « potager » du comte d'Eu, Marino peignait et vendait depuis dix ans ses porcelaines dans les galeries du Palais-Royal. À la Révolution, il devient orateur dans les clubs révolutionnaires.
Membre de la Commune de Paris après la Journée du 10 août 1792, il est nommé administrateur de police. À Lyon, il préside la commission extraordinaire chargée de juger les fédéralistes et utilise sa position pour obtenir les faveurs des belles suspectes, l'apprenant Jean-Marie Collot d'Herbois le renvoie et, dès lors, Jean-Baptiste Marino lui voue une haine et une rancune farouches.
À Paris, il est chargé de la police des prisons et de la surveillance de la moralité publique, il se sert de cette position pour obtenir des avantages en argent comme en nature. À la suite de la dénonciation du député Pons de Verdun, le 9germinalan II (), il est destitué, sur les accusations suivantes : complicité dans la tentative d'évasion de Marie-Antoinette d'Autriche, également connue sous le nom de Complot de l'œillet (2 au ), et pour sa complicité avec Henri Admirat dans la tentative d'assassinat de Jean-Marie Collot d'Herbois le 3prairialan II ().
Condamné comme parricide pour attentat sur un des membres de la Convention, il fut écroué à la prison Sainte-Pélagie[1] avant d'être guillotiné le 1ermessidoran II (), vêtu d'une chemise rouge, destinée aux assassins et empoisonneurs[2].