En Grèce et en Espagne, le film fait un tour d'horizon des luttes qui soufflent en Europe contre la résignation et les politiques d'austérité[1]. Il s'agit d'un voyage en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, à la rencontre de résistances, de terres en luttes et d’utopie[2],[3].
Dimitris Papachristos, journaliste grec, figure de l'insurrection de contre la dictature des Colonels : « Lui, c’est le héros national qui, en 1973, a chanté l’hymne national grec au micro quand les chars de la junte tentaient de rentrer dans l’École polytechnique. Un symbole de la résistance »[5].
Éric Toussaint, cofondateur du réseau international du Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde et coordinateur de la Commission pour la Vérité sur la Dette grecque en 2015.
Sélections Festivals
Diffusé en dehors des grands réseaux d'exploitation cinématographique, le film est accueilli par de nombreuses salles, lieux et festivals militants et indépendants en France et à l'étranger[6],[7],[8].
12e festival Terres de résistances, Martigues, 3-[9]
Festival Rencontres AD HOC, Mirabel et Blacons, 9-[10]
Le , le film est dévoilé pour la première fois au public, lors d'une projection d'extraits pour les 600 membres du 52e congrès de l'ICEM-Pédagogie Freinet à Aix-en-Provence. L'accueil est tel que le congrès adopte la devise « Je lutte donc je suis ». Le journal L'Humanité titre son reportage : « Les militants Freinet défendent l'école du Je lutte donc je suis[30]. »
Le , le film reçoit le prix Ciné d'ATTAC 2016[31] (Grain de sable d'or) à Mont-de-Marsan.
Le , le film est projeté dans le cadre de la Nuit debout nîmoise[32].
Durant le printemps de lutte contre la Loi Travail en France, alors que le film est régulièrement et gratuitement projeté sur des places et dans des lieux occupés, le slogan « Je lutte donc je suis » est souvent tagué sur les murs[33],[34][source insuffisante], parmi les principaux tags (de même que le slogan « Ne vivons plus comme des esclaves », également inspiré par les luttes en Grèce).
Le , le film reçoit la distinction de Film solidaire par la Ligue des Droits de l'Homme à Orly[35], pour son soutien financier et ses actions dans une trentaine d'espaces autogérés en Grèce et en Andalousie, parfois aux côtés du Collectif solidaire France-Grèce pour la santé[36].
Critique
Reporterre : « Sans sortie nationale ni campagne de publicité, mais avec une tournée à travers la France qui rencontre un franc succès, le réalisateur prouve aussi qu’il est possible de faire du cinéma autrement. [...] Le réalisateur nous offre une émouvante et stimulante plongée dans le quotidien de femmes et d’hommes qui ont refusé de subir et sont entrés en résistance, chacun à leur manière. Le film passe rapidement, trop rapidement peut-être, sur ces différentes initiatives, ce qui laisse un sentiment de frustration devant ce qui ressemble parfois à un zapping des luttes. [...] Le film est précieux car il rend désirable l’idée de lutte à une époque anesthésiée par la peur du conflit. Il montre qu’elle est joyeuse et fertile, qu’elle crée des liens puissants entre celles et ceux qui la vivent et révèle le pouvoir et l’intelligence collective qui sommeillent en nous. »[37]
Galerie de photographies
Constantine et Amour, deux jeunes personnages du film, à Fourfouras (Crète).
Fragkos, un personnage du film, à Paleia Roumata (Crète).
Kriti, un personnage du film, à Paleia Roumata (Crète).
Tag Je lutte, donc je suis en grec, à La Canée (Crète).
Notes et références
↑« Stathis Kouvélakis y Yannis Youlountas: Grecia, Syriza y el porvenir de Europa - LaRepúblicaCultural.es - Revista Digital », LaRepúblicaCultural.es, (lire en ligne, consulté le )