Il s'agit d'une biographie du cheval baptisé Jappeloup, champion de saut d'obstacles. Il remporta de très nombreux titres dans les années 1980, dont ceux de champion olympique, champion d'Europe et champion de France avec son cavalier Pierre Durand dans cette discipline[2].
Synopsis
En Gironde, à la fin des années 1970, Serge Durand (Daniel Auteuil), crée un centre équestre pour que son fils Pierre, adolescent s'y entraîne, pour participer aux concours régionaux de saut d'obstacles. Serge y assiste toujours. Il achète à un voisin Henry Dalio (Jacques Higelin) un jeune cheval noir, Jappeloup, de petite taille et imprévisible, mais doué d'une détente extraordinaire. Pierre (Guillaume Canet) a obtenu son baccalauréat. Il préfère arrêter les concours hippiques, pour se consacrer à ses études supérieures à Bordeaux et devenir avocat.
Dans les années 1980, Pierre abandonne sa carrière d'avocat et s'applique alors à sa passion. Il prend un énorme risque avec son cheval Jappeloup, auquel personne ne croit en raison de sa taille, de son caractère et de son imprévisibilité. Seul son père le soutient jusqu'à ce que son fils et son cheval gagnent du terrain et parviennent à se faire une place dans l'univers de l'équitation. Après les Jeux olympiques d'été de 1984, au cours desquels ils rencontrent un terrible échec, sa femme Nadia (Marina Hands) et Raphaëlle (Lou de Laâge), la palefrenière du cheval, vont les encourager avant de les accompagner aux Jeux olympiques d'été de 1988.
Fiche technique
Titre original : Jappeloup
Titre québécois : Jappeloup: l'étoffe d'un champion
Le rôle d'Henry Dalio[9] interprété par Jacques Higelin[5] était initialement prévu pour être attribué à Jean Rochefort. Mais ce dernier n'apparaît dans le film que brièvement, sous forme de caméo en jouant son propre rôle en tant que passionné d’équitation.
Plusieurs chevaux[Note 1] ont été utilisés pour jouer le rôle du célèbre cheval[10] : Baturo pour les gros plans, Océane du Châtel pour les séances d'entraînement, Welcome Sympatico pour les scènes de compétition, Incello pour les barres les plus hautes, Sea Biscuit, Centinero, Bodio, Power et Playboy.[pas clair].
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
Le naisseur et premier propriétaire de Jappeloup ne s'appelle pas Henry Dalio, mais Henry Delage. Monsieur Delage a refusé l'utilisation de son nom car, selon lui, le scénario s'écarte trop de la réalité[16].
Raphaëlle, la jeune palefrenière de Jappeloup interprétée par Lou de Laâge n'a jamais existé. Ce personnage est un mélange entre deux personnes réelles : Françoise Terrier-Thuault, première cavalière de Jappeloup (durant 2 ans), et la palefrenière de Jappeloup, Bernadette Robin[17],[18].
Serge Durand, le père de Pierre, n'est pas mort dans les années 1980 mais en 2012[19].
Pierre Durand n'a pas levé les bras lors de son ultime saut d'obstacle à Séoul[21].
Contrairement à ce que l'on voit dans le film, Pierre Durand n'est en réalité pas passé en dernier à Séoul : il a donc attendu au bord du parcours dans l'espoir que son principal concurrent fasse une faute, ce qui s'est effectivement produit[22].
Le vrai Jappeloup est né à Saint-Savin en Gironde et non à Saint-Seurin (il existe d'ailleurs quatre communes de ce nom en Gironde). Par contre, il meurt à Saint-Seurin-sur-l'Isle où il est enterré.
Anachronisme
De nombreuses publicités pour Equidia sont présentes tout au long du film, or la chaîne n'a été créée qu'en .
Notes et références
Notes
↑Six chevaux différents, selon l'information donnée par Pierre Durand dans une interview. À l'écran, cela n'est pas perceptible.