Jaouen Salaün naît en à Ganges dans l'Hérault. À 15-16 ans, il découvre dans le grenier de son beau-père de vieux albums de bande dessinée signés de dessinateurs des années 1980 tels que Mœbius et Juan Gimenez : cette découverte et sa passion du cinéma lui donnent envie de dessiner[1].
Il devient ensuite professeur en perspective et graphisme pendant deux ans dans une école d'architecture intérieure et commence aussi à illustrer des manuels scolaires, des romans jeunesse et des cartes de jeu[2],[3].
En 2015, il collabore avec Christophe Bec pour dessiner et mettre en couleur Le Sarcophage, premier tome de la série de science-fiction Eternum, publiée chez Casterman[2]. Bec précisera dans un entretien : « Jaouen avait envie de se faire plaisir au dessin et je suis très peu interventionniste quand je suis scénariste. Je ne fais surtout pas de storyboard. Je suis vigilant sur la narration graphique et très précis dans mon écriture. Jaouen a eu beaucoup de liberté. Son dessin est solide »[4].
Depuis 2017, il illustre des articles de Carbone, une revue trimestrielle s'intéressant à la pop culture, la bande dessinée et la création littéraire[3],[5],[6].
En 2019, il publie chez Glénat son premier livre d'illustration, Dreambook's Jaouen, basé sur des carnets de croquis révélant ses rêves et ses pensées[7].
En , il est annoncé comme dessinateur de Snapshots, une histoire de 12 planches scénarisée par Xavier Mauméjean pour la reprise, en septembre, de la publication du magazine de bande dessinée de science-fiction Métal hurlant[10].
Le , Les Humanoïdes associés publie son premier roman graphique, Asphalt Blues, une histoire de désenchantement amoureux se déroulant au début des années 2030, dans un monde confronté aux questions écologiques[11],[12]. « Plus que le scénario, somme toute assez classique, c’est le graphisme (…) qui séduit dans ce volumineux album. Cadrage, découpage, lumière, couleurs, tout y est d’une cinématographie parfaite », souligne Frédéric Potet du journal Le Monde[13].
Vie privée
Le , à Villemotier, Jaouen Salaün se marie à Géraldine Piguet, orthodontiste, avec qui il a déjà trois enfants : Louis, Paul et Léonore[14].