Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène était un soldat canadien né le à Montréal. Il était le fils de Charles Le Moyne et de Catherine Thierry. Il fut très actif dans la défense du Canada français contre les Anglais. Il mourut à Québec en 1690 à l’âge de 31 ans.
En 1687, Sainte-Hélène commanda 300 Amérindiens contre les Sénécas. Le Gouverneur de Nouvelle-France, le Marquis de Denonville le nomma lieutenant. En 1689, la Compagnie du Nord demanda à Jacques Le Moyne d'ouvrir une nouvelle route vers la baie d'Hudson. Il partit avec 38 hommes à bord de navires anglais précédemment capturés. Le voyage prit 28 jours.
En 1690, le Gouverneur Louis de Buade de Frontenac contre-attaqua les colonies anglaises en représailles des exactions commises à Lachine par les Iroquois à l'instigation des Anglais. Un des trois détachements levés fut celui de Montréal commandé par Jacques Le Moyne et Nicolas d'Ailleboust de Manthet. Le détachement était composé de 96 Canadiens et 114 Français. En octobre de cette année, Le Moyne était en place face à William Phips. Deux des navires de Phips furent mis en déroute, et le vaisseau amiral fut atteint, causant la mort de plusieurs marins anglais. Grâce à son action et celle des 210 hommes sous son commandement, le Major John Walley fut dans l'incapacité de prendre Québec. Cependant, Le Moyne fut blessé à la jambe, et après quelques jours, fut envoyé à l'Hôtel-Dieu de Québec où il mourut au début de [2].
Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène fut marié à Jeanne Dufresnoy Carion de Montréal[3]. Ils eurent trois enfants, donc Jacques qui fit carrière en Louisiane.
Hommages
Une rue a été nommée en son honneur en 1815 dans la ville de Québec.
Jean Blain, Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, (1re éd. 1966) (lire en ligne), « Le Moyne de Sainte-Héléne Jacques »