Jaan Kaplinski, né le à Tartu en Estonie et mort le dans la même ville[1], est un écrivain et intellectuel estonien, poète, romancier, essayiste et traducteur. C'est l'un des auteurs estoniens les plus connus et les plus traduits au début du XXIe siècle[2]. Il a été lauréat en 2016 du prix européen de littérature.
Les premières publications de Jaan Kaplinski sont des recueils de poèmes qui paraissent dans les années 1960, période de renouveau de la littérature estonienne[4]. Il y accorde une place importante à la nature et à l'influence des religions asiatiques, notamment le bouddhisme.
Au fil du temps, Kaplinski aborde des formes poétiques très diverses et écrit aussi des poèmes en anglais et en finnois, ainsi que dans la langue régionale du sud de l'Estonie, le võro-seto[2].
Il commence aussi à publier des essais philosophiques en parallèle avec sa poésie, une pièce de théâtre (Le Jour des quatre rois, 1977), et se met assez tard à la prose à la fin des années 1980, avec un poème en prose, Läbi metsa (Dans les bois) puis des écrits autobiographiques, Kust tuli öö (Là d'où vint la nuit, 1990)[4],[2]. Il publie également des récits pour enfants, et il réalise plusieurs traductions vers l'estonien, notamment Alain-Fournier, André Gide et les poèmes de Tomas Tranströmer[4],[2]. À la fin des années 1990, il publie aussi des récits de science-fiction : Silm (L'Œil) en 1999, puis Hektor en 2000 qui lui valent le prix littéraire de la Fondation culturelle d'Estonie[2]. En 2007, il publie un roman en partie autobiographique, Seesama jõgi (Le Même Fleuve).
↑ abcdefg et hPrésentation de Jaan Kaplinski sur le site du Centre d'information sur la littérature estonienne. Texte mis en ligne en 2003. Page consultée le 11 août 2012.
↑ a et b« La mort de l’écrivain estonien Jaan Kaplinski », Le Monde, Paris, (lire en ligne, consulté le ).