Ingeborg G. Pluhar

Ingeborg G. Pluhar, ou Ingeborg Goeschl-Pluhar, née en 1944 à Vienne est une peintre et sculptrice autrichienne.

Biographie

Ses parents se marient à Rio de Janeiro en 1931. Ses deux sœurs sont Brigitte King née en 1933 à Rio de Janeiro et Erika Pluhar née en 1939 à Vienne[1]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père travaille comme officier administratif sous les sous les ordres d'Otto Waechter[2].

En 1962, elle étudie la sculpture à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne dans la classe de Fritz Wotruba. En 1962 puis en 1965, elle suit les cours de l'Académie internationale d'été des beaux-arts de Salzbourg (de) d'abord avec Oskar Kokoschka, puis avec Joannis Avramidis[3].

Elle termine ses études en 1966. Elle obtient des bourses qui lui permette de séjourner à Paris et à Berlin. En 1979, elle travaille comme assistante à l'Université technique de Vienne. De 1980 à 1992, elle est chargée du cours photographie et graphisme. De 1990 à 2003, elle est professeure assistante à l'Institut de design artistique[4].

Elle est membre du réseau d'artistes féministes IntAkt – Internationale Aktionsgemeinschaft bildender Künstlerinnen (de)[4].

Le travail d'Ingeborg G. Pluhar est au départ consacré à la figure humaine. Petit à petit, elle s'oriente vers l'abstraction. À partir des années 1970, elle réalise des collages à partir d'extraits et de coupures de magazines illustrés. Elle réalise les séries Finds, Entfunde, Empty Finds, Verfunde et Inventions[5].

En 1970, elle crée les décors et les costumes pour une exposition au Forum Stadtpark de Graz. Par la suite, Ingeborg G. Pluhar s'implique dans la mode et la publicité[1].

Ingeborg G. Pluhar poursuit également une œuvre littéraire dans ses collages de textes, mais aussi dans des lettres à un ami imaginaire appelé Kunstl. Elle les écrit depuis les années 1980 et décrit les motivations de son travail[3].

Son premier roman, Leopoldstag, est publié en 1980, suivi de Paradox en 2002.

Ses œuvres font partie de l'Avant-garde féministe des années 1970[6].

En 2005, une rétrospective montre l'ensemble de sa création de 1975 à 2005, à Vienne[7].

Prix

  • Prix des Beaux-Arts de la Ville de Vienne, 2012[4]

Expositions

  • Ingeborg Pluhar. Zeichnungen und Plastiken, Galerie nächst St. Stephan, 1966[4]
  • Ingeborg G. Pluhar. Text Bild zu in an, Modern Art Galerie, 1978
  • Ingeborg G. Pluhar. Entsprungen. Entdeckt. Entstellt, Bawag Fondation, 1992  
  • Mimosen-Rosen-Herbstzeitlosen. Künstlerinnen. Positionen 1945 bis Heute, Kunsthalle Krems, 2003
  • Gegen-Positionen. Künstlerinnen in Österreich 1960-2000, Museum Moderner Kunst - Stiftung Wörlen Passau, 2004
  • Ingeborg G. Pluhar. Melancholie ist Luxus. Ein 30-Jahre-Schritt 1975-2005, Kunsthalle Exnergasse, 2005[7]
  • Roland Goeschl, Ingeborg G. Pluhar. Zu Zweit, Galerie Altnöder, 2005
  • 3 Generationen - 3 Regionen. Künstlerinnen aus Wien - Niederösterreich - Burgenland, Burg Schlaining, 2006
  • Type Faces, Stadtmuseum Waidhofen, 2006
  • Bildpolitiken, Salzburger Kunstverein, 2008
  • ViennArt2009: Wiener Gerücht. Das Private und das Öffentliche, eop, MUSA, 2009  
  • Geometrie beredter Stille, zs art galerie, 2013
  • Ingeborg G. Pluhar. Unterwegs, zs art galerie, Vienne, 2018

Notes et références

  1. a et b Umkehr ausgeschlossen: = No turning back, Brandstätter, (ISBN 978-3-902510-90-7)
  2. Erika Pluhar, Im Schatten der Zeit: Roman, Residenz-Verl, (ISBN 978-3-7017-1588-6)
  3. a et b (en) zs art galerie wien, « zs art gallery vienna, austria », sur www.zsart.at (consulté le )
  4. a b c et d (de) basis wien, « basis wien - Ingeborg G. Pluhar », sur www.basis-wien.at (consulté le )
  5. « Ingeborg G. Pluhar. Unterwegs, zs art galerie, Vienne », sur www.mutualart.com,
  6. « Feminist Avant Garde Of The 1970s Explored At The Photographers' Gallery », Artlyst (consulté le )
  7. a et b (de) « INGEBORG G. PLUHAR MELANCHOLIE IST LUXUS. Ein 30-Jahre-Schritt 1975 - 2005 », sur www.wuk.at, (consulté le )

Liens externes

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