Ses parents se marient à Rio de Janeiro en 1931. Ses deux sœurs sont Brigitte King née en 1933 à Rio de Janeiro et Erika Pluhar née en 1939 à Vienne[1]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père travaille comme officier administratif sous les sous les ordres d'Otto Waechter[2].
Elle termine ses études en 1966. Elle obtient des bourses qui lui permette de séjourner à Paris et à Berlin. En 1979, elle travaille comme assistante à l'Université technique de Vienne. De 1980 à 1992, elle est chargée du cours photographie et graphisme. De 1990 à 2003, elle est professeure assistante à l'Institut de design artistique[4].
Le travail d'Ingeborg G. Pluhar est au départ consacré à la figure humaine. Petit à petit, elle s'oriente vers l'abstraction. À partir des années 1970, elle réalise des collages à partir d'extraits et de coupures de magazines illustrés. Elle réalise les séries Finds, Entfunde, Empty Finds, Verfunde et Inventions[5].
En 1970, elle crée les décors et les costumes pour une exposition au Forum Stadtpark de Graz. Par la suite, Ingeborg G. Pluhar s'implique dans la mode et la publicité[1].
Ingeborg G. Pluhar poursuit également une œuvre littéraire dans ses collages de textes, mais aussi dans des lettres à un ami imaginaire appelé Kunstl. Elle les écrit depuis les années 1980 et décrit les motivations de son travail[3].
Son premier roman, Leopoldstag, est publié en 1980, suivi de Paradox en 2002.