En 1978, elle co-fonde avec Dalibor Martinis la galerie Podroom[2]. En 1994, elle est également cofondatrice d'Electra, un centre d'art féministe à Zagreb.
Œuvres
Son œuvre est éminemment politique et féministe. Elle est une des premières à s'intéresser aux problématiques du genre, du féminisme et des discriminations. Elle exploite l’iconographie audiovisuelle, celle de la presse féminine mais aussi de la publicité[2] pour réaliser des œuvres, telle que, qui questionnent les représentations du corps et les injonctions de la société,
Avec Sweet Violence en 1974, c'est à la société de consommation et au capitalisme qu'elle s'attaque. Sweet Violence est aussi le titre de la première grande rétrospective de son travail à New York, en 2012[3].
Elle est principalement reconnue à partir de la réalisation avec Dalibor Martinis de la vidéo intitulée Chanoyu, récompensée d'un prix au Locarno video festival en 1986[4].
Notes et références
↑« Sanja Ivekovic », sur AWARE : Archives of Women artists, Research and Exhibitions (consulté le )
↑ a et b(en-GB) Tate, « Sanja Iveković », sur Tate (consulté le )