Son père avait enlevé sa mère d'un couvent à Ramsey, mais l'église s'était opposée au mariage qui finit par être annulé en 1170, et Mathieu continua à être comte de Boulogne, qu'il tenait pourtant de son ancienne femme. Malgré l'irrégularité du mariage, les deux filles furent légitimées et Ide put succéder à son père en 1173.
Veuve pour le seconde fois, elle était amoureuse d'Arnould II de Guînes et négociait un mariage, quand elle fut enlevée vers 1190[1] par Renaud (v. 1175 † 1227), comte de Dammartin, qui l'emmena en Lorraine. C'était un sort assez courant pour les héritières au Moyen Âge. La situation se compliqua quand Arnoud de Guines reçut un message d'Ide. Il accourut pour la délivrer, mais fut capturé à Verdun par des compagnons de Renaud. Il ne fut libéré que par l'entremise de l'archevêque de ReimsGuillaume.
Renaud et Ide eurent une fille :
Mathilde II († 1260), comtesse de Boulogne et de Dammartin, mariée à :
Dom Paul Grammont, Ide de Lorraine, Saint-Benoit du Sault : éditions Bénédictines, 1978.
Ducatel, F., Vie de Sainte Ide de Lorraine : comtesse de Boulogne, soc. de St Augustin, 1900. Accessible en texte intégral sur NordNum.
Notes et références
↑(en) Heather J. Tanner, Medieval Elite Women and the Exercise of Power, 1100–1400: Moving beyond the Exceptionalist Debate, Springer, (ISBN978-3-030-01346-2, lire en ligne), p. 128.