Vers 300-600 : tradition culturelle barrancoïde dans le bas-Orénoque[5].
Vers 300-700 : époque des pionniers de la civilisation des Hohokams du sud-ouest américain ; ils vivent dans des petit villages agricoles et creusent des canaux d’irrigation pour exploiter l'eau de la rivière Gila[6].
Asie
Vers 300-538 : période Kofun au Japon[7]. Fin des sacrifices humains. Début de l’ère des tumuli mégalithiques (Kofun). Fondation de la principauté du Yamato. Les Kofun sont des tumulus servant à ensevelir les chefs les plus importants. Souvent en forme de trous de serrure, ils atteignent au Ve siècle des dimensions importantes (jusqu’à 800 m de longueur).[réf. nécessaire]. Fresques tombales et objets excavés récemment semblent montrer une vigoureuse influence coréenne sur ce premier Japon : culturelle et même, selon certains, politique, sans que rien encore ne permette d’en décider avec certitude.
320-455 : apogée de l’empire Gupta en Inde du Nord[8]. Phase classique dans l’art. Premiers temples en pierre, au style apparenté à celui des « cella » grecques. L’art s’affranchit des influences hellénistiques pour devenir proprement indien. La littérature se développe considérablement (drame, poésie). Rédaction de śilpaśâstra (traités d’architecture).
Prospérité des États de Paekche, Silla et Koguryo en Corée[9]. Le royaume de Paekche atteint son extension maximale dans le sud de la péninsule et entre en conflit avec le Koguryo lors de la seconde partie du siècle. Le bouddhisme apparaît en Corée.[réf. nécessaire]
Proche-Orient
301 ou 314 : l’Arménie devient le premier État chrétien de l’histoire[10],[11].
Introduction du christianisme en Ibérie (Géorgie)[11]. Il permet, à travers les nombreuses écoles et monastères, un essor et une diffusion de la culture géorgienne.
Déclin des royaumes de l’Arabie Heureuse. Le commerce des caravanes terrestre est remplacé par le commerce maritime au profit du royaume d'Aksoum.
293 : après l’instauration de la Tétrarchie par Dioclétien pour faire face aux invasions barbares, l’Empire romain continue de dominer tout le bassin méditerranéen.
La culture de Tcherniakhiv-Sîntana de l’Ukraine à la Moldavie et la Transylvanie, jusqu’au bas Danube (petites fibules en tôle de bronze ou d’argent) est dominée militairement par les Goths, mais inclut d’autre Germains, des Daces et des Sarmates[16]. Sous la poussée hunnique, ces éléments germaniques orientaux apparaissent soudain à la fin du IVe siècle et au début du Ve siècle en Pannonie et dans la vallée de la Tisza.
↑Stéphen Rostain et Aad H. Versteeg, « Recherche sur l’archéologie de la côte occidentale de Guyane », Journal de la Société des américanistes, vol. 89, no 1, , p. 161-175 (présentation en ligne)
↑Evolution of Water Supply Through the Millennia
Auteurs Andreas N. Angelakis, Larry W. Mays, Demetris Koutsoyiannis, Nikos Mamassis, IWA Publishing, (ISBN9781843395409, présentation en ligne)
↑Bartolomé Bennassar, Les catastrophes naturelles dans l'Europe médiévale et moderne : actes des XVe Journées internationales d'histoire de l'Abbaye de Flaran, 10,11 et 12 septembre 1993, Presses Univ. du Mirail, , 272 p. (ISBN978-2-85816-264-2, présentation en ligne)