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Huguette Rivière est née d'un père artisan et d'une mère couturière à Salles-sur-l'Hers dans le département de l'Aude. Elle a fait ses études à l’École supérieure de Toulouse, se destinant à devenir institutrice comme sa grand-mère. Après avoir obtenu son brevet, Huguette Rivière commença à s'intéresser sérieusement à sa voix, participant en particulier aux nombreux « crochets » en vogue à l'époque. Le hasard a fait, à cette même époque, que sa voisine lui proposa d'auditionner pour le professeur de chant Claude Jean, professeur entre autres personnalités du monde lyrique, du barytonPierre Nougaro et de la sopranoGeori Boué. Claude Jean fit entrer Huguette Rivière dans sa classe au conservatoire de Toulouse, conservatoire dont elle sortit en 1942, âgée de vingt ans, lauréate des premiers prix de chant et de déclamation lyrique[3].
En 1946, Huguette Rivière auditionna pour le théâtre national de l'Opéra-Comique et y fut engagée pour chanter Mireille de Gounod et Manon de Jules Massenet. Ayant déjà signé de nombreux engagements pour les théâtres de province, elle ne put accepter l'offre qui lui fut faite d'intégrer la troupe de la RTLN[3].
Elle continua sa carrière sur toutes les scènes françaises à l'exception notable de celle du Palais Garnier jusqu'au où après avoir interprété La Traviata de Verdi pour la télévision française, elle prit la décision d'arrêter le chant[3].
Tout au long des 24 années que dura sa carrière, Huguette Rivière se fit particulièrement remarquer dans les rôles de Marguerite et Mireille de Gounod, Manon et Thaïs de Jules Massenet, Violetta de La Traviata de Verdi.
En 1961, Huguette Rivière fit l'acquisition d'une boutique rue Saint-Sulpice à Paris et se consacra au commerce d'antiquités, ce qui lui valut d'être baptisée par Henri Goraieb, lors d’une émission qui lui était consacrée sur France Musique, « La Prima Donna du Napoléon III »[3].