Hugues le Brun est fiancé, en 1225, avec la fille du comte de Toulouse, Jeanne ; mais le roi de France Louis VIII et le légat du Pape font obstacle à cette alliance. Un autre projet de mariage, décidé lors du traité de Vendôme en 1227, avec Isabelle de France[13], sœur de Louis IX, reste également sans exécution[14].
Cependant, la réaction capétienne est foudroyante : Louis IX et son frère Alphonse attaquent les châteaux de Geoffroy II de Lusignan. Fontenay est pris en peu de temps et Vouvant est investi le , marquant la reddition de Geoffroy[23]. Mais surtout l'ost royal s'empare de la forteresse de Frontenay considérée comme inexpugnable à l'époque et défendue pendant deux semaines par le demi-frère aîné d'Hugues le Brun, fils naturel[24] de son père[25],[26].
Le , à Taillebourg, les armées française et anglo-saintongeaise se font face de chaque côté du pont qui relie les rives de la Charente. Le , la bataille de Taillebourg se résume en une charge massive des chevaliers français qui déboulent du château et bousculent leurs adversaires, contraints de fuir[27],[28],[29].
La bataille de Saintes
Le , sous les murs de Saintes, se déroule la bataille décisive. Hugues le Brun participe aux combats aux côtés de son père et de ses frères Guy et Geoffroy. Ils attaquent les fourrageurs français qu'ils mettent en déroutent[30],[31]. Cependant, les Anglo-Saintongeais sont défaits et abandonnent Saintes[32],[33]. L'ensemble des membres de la famille Lusignan est vaincu.
Le , le règlement de la révolte féodale est sévère pour les Lusignan : un tiers des domaines familiaux est confisqué[36]. Le 3, Louis IX impose en outre à Hugues X la remise pour quatre ans de ses châteaux de Merpins et Château-Larcher, pour huit ans du château de Crozant, à charge pour ses parents de payer les frais de garde[37],[38],[39],[40]. De plus, ses quatre frères devront prêter hommage au comte de Poitou pour les possessions qu'ils recevront de leurs parents[41],[42], affaiblissant encore plus le lignage principal dont il est l'héritier.
Vie politique
En 1246, Hugues XI est à la tête d'une ligue formée par la noblesse de France pour arrêter les entreprises du clergé[43],[44].
Avant que son père accompagne Louis IX en croisade, il obtient d'Alphonse de Poitiers, en , qu'il recevoir Hugues le Brun pour qu'il lui prête hommage pour le comté de la Marche[7],[45]. Le , à Paris, du vivant de son père parti en Egypte, Hugues XI fait hommage à Alphonse, comte de Poitiers pour le comté de la Marche et la seigneurie de Lusignan[8],[9]. Il en devient le titulaire au décès de son père l'année suivante.
Le , sont minutieusement réglées les conditions auxquelles le nouveau comte de la Marche doit servir le comte de Poitiers à la croisade avec une compagnie de onze chevaliers[48],[49]. Alphonse, en retour, lui verse une rente héréditaire de 600 livres tournois[50],[51]. Sous la bannière d'Alphonse de Poitiers, Hugues XI le Brun arrive en Égypte alors que les croisés ont déjà pris Damiette. Armée de renforts, entourée de chevaliers poitevins ainsi que de Pierre Mauclerc et de chevaliers de Bretagne, cette arrivée permet aux croisés de reprendre l’offensive le et de remporter une victoire à la Pyrrhus à Mansourah, au prix de nombreuses vies[52]. Privée de sa flotte, coulée par les navires ayyoubides, atteinte par la famine et les épidémies, l'armée croisée bat en retraite le vers Damiette. Le l'avant-garde de l'armée royale, dans laquelle se trouve Hugues XI le Brun, est décimée à Fariskur par les forces mamelouks de Baybars. Hugues XI décède lors de cette bataille[2] et le roi est fait prisonnier.
Marie de Lusignan (1242-ap. 1266) fiancée à l'âge de sept ans, à Westminster en 1249, à Robert III de Ferrières[61] (1240-1279), 6ecomte de Derby. La présence de Marie en Angleterre, où elle demeure en attendant d'avoir l'âge de se marier, est attestée en 1254[62],[63]. Son union avec Robert III reste sans postérité.
Guy de Lusignan ou Guy de la Marche[56] (v. 1243-/), seigneur de Couhé, Peyrat (av. 1271-août 1310/août 1311), La Fère-en-Tardenois (1272-1298), puis de Frontenay (1298-août 1310/août 1311)[64].
Yolande de Lusignan ou Yolande de la Marche[65],[66] (av. 1250-), mariée à Pierre Ier (?-ap. ), seigneur de Préaux, de la Maison de Préaux en Normandie[67],[59].
Hugues XI reprend le sceau institué par son père Hugues X. Il change de sceau vers 1248 mais pour un type (avers et revers) quasi identique à l'exception de la taille (66 mm au lieu de 55 mm pour le premier) et par d'infimes détails comme la longueur du bras droit, très étiré sur le second sceau. Ce second sceau, attesté en 1248 et en 1249, porte le titre de comte de la Marche, le revers affiche les armes brisées des lionceaux de vingt burelles.
Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au galop, le cavalier, vêtu d'une cotte et d'un surcot, tient les rênes de la main gauche et de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval, dans le champ à droite, un cor.
Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au galop, le cavalier, vêtu d'une cotte et d'un surcot, tient les rênes de la main gauche et de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval.
Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au galop, le cavalier, vêtu d'une cotte et d'un surcot, tient les rênes de la main gauche élevée et de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval, dans le champ à droite, un cor suspendu à son cou.
Écu burelé d'argent et d'azur de quinze pièces, chargé de six lions de gueules posés en orle
Commentaires : Blason d'Hugues XI le Brun, comte d'Angoulême, d'après l'empreinte d'un contre-sceau dessinée par Dom Hyacinthe Morice au XVIIIe siècle.
« Hugo Brunus comes de Marchia cujus pater paulo ante obiit apud Damiatan »
↑ a et bMémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), Accord entre Hugues le Brun & le Prevost de Vertou, col. 925-926
1245, Juillet : Hugues [XI] le Brun, seigneur du Pallet, et son épouse Yolande [de Bretagne] étaient en conflit avec le prévôt de Vertou : ils revendiquaient pour eux et leurs hommes du Pallet le droit de passer librement sur la chaussée des moulins du monastère de Vertou et de faire aller et venir leurs barques et leurs navires. Après de nombreuses disputes, Hugues [XI] abandonne au prévôt les droits qu'il prétendait avoir.
↑ a et bMémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), Autre Lettre de Hugues le Brun Comte d'Angoulême pour le Prieuré de Lamballe, col. 931-932
1247, juillet, Le Pallet : Hugues [XI] le Brun, comte d'Angoulême, et son épouse Yolande de Bretagne, héritière et dame de Penthièvre confirment les donations des ducs de Bretagne Geoffroy [II] Plantagenêt et Pierre Mauclerc et de la duchesse Alix [de Thouars] en faveur du prieuré de Lamballe du monastère de Marmoutier.
↑« Par le droit de la femme. » Terme de droit romain et médiéval utilisé pour désigner un titre, une possession acquise par un homme simplement par mariage avec une femme qui en était détentrice. En droit romain et médiéval, la femme n'a pas d'existence juridique. Lorsqu'elle dispose ou hérite de titres ou possessions, ceux-ci deviennent ipso facto la propriété de son époux.
↑Frédéric Morvan, « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, vol. LXXXI, , p. 27 (lire en ligne [PDF])
↑ a et bLayettes du trésor des chartes (éd. Joseph de Laborde), t. III : de l'année 1247 à l'année 1260, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3712 : Obligatio Hugonis de Lezigniaco, comitis Marchiae, qua se Alfonso, comiti Pictavensi, cum ei libuerit, castra sua redditurum pollicetur., p. 47
1248, août : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche a obtenu du comte de Poitiers, Alphonse, qu'il reçoive l'hommage lige de son fils Hugues [XI] le Brun, pour Lusignan et pour le comté de la Marche à l'exception des biens et des revenus qu'il a conservé par devers lui ainsi que des parts qui sont prévues pour ses autres enfants. Il promet également de rendre son château de Lusignan à chaque fois que le comte le réclamera.
↑ a et bLayettes du trésor des chartes (éd. Joseph de Laborde), t. III : de l'année 1247 à l'année 1260, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3728 : Conventiones initæ inter Hugonem Bruni comitem Engolismensem et Alfonsum Pictavensem comitem, de comitatu Marchie et castello de Lizigniaco, p. 50-51
1248, vendredi 13 novembre, Paris : Hugues [XI] le Brun de Lusignan, comte d'Angoulême, fait hommage lige à Alphonse de Poitiers pour le comté de la Marche et Lusignan, à la demande de son père, Hugues [X], qui en conserve la jouissance sa vie durant. Hugues le Brun jure sur les Évangiles qu'il remettra le château de Lusignan et ceux de la Marche à Alphonse ou à ses envoyés chaque fois qu'il le lui demandera.
↑ a et bCartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), XII : Sequitur de cartus comitis Pictaven cum ipse recepit deminum Hugonem Brunni in Hominem, p. 31-32
↑ a et bClément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 12 (« Liens de parenté entre Lusignan, Plantagenêt et Montfort »), p. 171
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 17 (« Les Lusignan et la Bretagne (v. 1230-1314) »), p. 176
↑Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Dom Martène), t. I, Paris, (lire en ligne), col. 1214-1217
1227, 16 mars, Vendôme : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, passe un traité avec la reine Blanche [de Castille] et son fils, le roi de France, Louis [IX]. Le frère du roi, Alphonse, épousera Isabelle de Lusignan et Hugues [XI] épousera Isabelle de France, si l’Église est d'accord. Isabelle de Lusignan recevra en dot Frontenay et l'île d'Oléron et la dot d'Isabelle de France est laissée à l’appréciation de son frère. Si Hugues [XI] mourait sans avoir consommé le mariage, un autre enfant du comte de la Marche prendrait sa place. Si les mariages ne se faisaient pas malgré l'accord de l’Église, le roi devrait payer 10 000 marcs d'argent au comte. Le comte recevra du roi pendant dix ans une rente de 10 600 livres tournois dont 5300 livres sont en compensation de Bordeaux et 500 livres en compensation du douaire d'Isabelle d'Angoulême. Si cette dernière venait à mourir dans les dix ans, la rente serait diminuée de 5000 livres. Si la paix était faite avec le roi d'Angleterre, Henri [III] et qu'Isabelle récupérait son douaire, elle serait diminuée de 2500 livres. À l'issue des dix ans, elle recevra pour son douaire une rente de 5000 livres. En échange de cela, le comte et la comtesse de la Marche abandonnent leurs prétentions sur Issoudun, Langeais, Bordeaux et les 400 livres qu'ils percevaient annuellement à Tours. Le comte jure sur les Évangiles fidélité au roi et à sa mère contre leurs ennemis, promet de ne pas faire d'alliance avec eux. Le roi lui accorde également qu'il puisse confier la garde de sa terre et de ses héritiers, s'il décède, à sa femme ou à qui il voudra et promet qu'il ne fera pas de paix avec le roi d'Angleterre sans le conseil du comte. Le comte fait hommage lige au roi de toutes les terres et forteresses qu'il possède en Poitou, dans les comtés de la Marche et d'Angoulême, en Saintonge ainsi que de Cognac et de Merpins.
↑Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, (lire en ligne), col. 1238-1239
1230, 30 mai, Clisson : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, passe un second traité avec la reine, Blanche [de Castille], et son fils, le roi de France, Louis [IX]. Ce dernier lui remet le château et la ville de Saint-Jean-d'Angély avec toutes ses dépendances, Montreuil-Bonnin et tout le fief de Pierre de Marly et Langeais avec toutes ses dépendances, à condition que l'ensemble revienne au roi lorsque la sœur du roi [Isabelle de France] aura épousé le fils aîné d'Hugues [Hugues XI]. Si d'ici deux ans, le mariage n'avait pas lieu alors que la dispense pontificale avait été obtenue, le roi payerait au comte de la Marche la somme de 5000 marcs d'argent. Si la dispense n'était pas obtenue il garderait les châteaux qui lui ont été remis à titre de récompense de ses services.
↑Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), Serment de fidélité fait au Roi de Navarre par Hugues de Lezignem, col. 900
1236, dimanche 13 avril : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse, Isabelle d'Angoulême, forment une alliance défensive avec Pierre [Ier Mauclerc], comte de Bretagne et de Richemont et Thibaut [IV de Champagne], roi de Navarre.
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 854 :
« Yolande de Bretagne qui épouse Hugues XI, frère de Marguerite, en 1236, est elle-aussi une Thouars par sa mère, Alix, fille du gardien de Bretagne, Guy de Thouars, et petite-fille de Denise de Lusignan. Cette union avec la famille ducale bretonne renforce aussi les liens des comtes de la Marche avec les Thouars. »
« Eodem tempore data & atournata fuit Penthevria, excepto Jugonio, Hugoni filio Comitis de Marchia, cum filia Petri Comitis totius Britanniæ »
↑Frédéric Morvan, « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, vol. LXXXI, , p. 23 (lire en ligne [PDF])
↑Vincent Launay, Le roi en son duché : étude sur les relations entre le roi de France et l’aristocratie de Bretagne (1199-1328) (Thèse de doctorat sous la direction de Florian Mazel), Université de Rennes 2, (lire en ligne), p. 311
« Et ibidem fecit duos fratres suos, filios scilicet comitis de Marchia, milites. »
Probablement Guy et Geoffroy de Lusignan.
↑Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2976 Litterae Gaufridi de Lesigniaco super castri Voventi et Merventi, p. 473-474
1242, 6 juin, Vouvant : Geoffroy [II] de Lusignan, chevalier, rend au roi de France, Louis [IX], son château de Vouvant pour qu'il le tienne pendant une année à ses frais, après quoi il le tiendra du frère du roi, Alphonse, comte de Poitiers. Si ce dernier décède, il devra faire hommage de Vouvant et de Soubise au roi. Le château de Mervent est remis au roi pour trois ans, aux mêmes conditions. Le roi lui rendra Moncontour, Marle-en-Brie et toutes ses terres et les terres de ses hommes qui ont été prises à cause de la guerre à l'exception de Fontenay. Le roi lui versera à lui, sa nièce ou ses héritiers une rente de 300 marcs d'argent jusqu'à ce qu'il récupère Soubise, qui appartient à sa nièce [Valence de Lusignan]. La garnison royale présente à Vouvant et à Mervent n'aura pas le droit de chasser ou de pêcher dans les forêts ou dans les eaux de Geoffroy.
« Occupaverat enim jam castrum dictum Frontenay, quod videbatur Pictavensibus inexpugnabile, et in ipso filium comitis de Marchia cum centum militibus »
↑Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19, , p. 299-305. (lire en ligne)
↑Jean Chapelot, « La bataille de Taillebourg a-t-elle eu lieu ? », L'Histoire, no 350, , p. 68-73.
↑Jean-Claude Castex, Répertoire des combats franco-anglais du Haut Moyen-Age, Vancouver, Les Editions du Phare-Ouest, (lire en ligne), Taillebourg, p. 209-211.
« Quo audito, comes Marchiæ statim armatus cum tribus filiis suis militibus »
1242, 22 juillet, Saintes : Bataille de Saintes.
↑Jean-Claude Castex, Répertoire des combats franco-anglais du Haut Moyen-Age, Vancouver, Les Editions du Phare-Ouest, (lire en ligne), Saintes, p. 195-197.
↑Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Recedente rege Anglorum rex Francorum pontem transit, quasi fugitivum insequendo, p. 212-213.
↑Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19, , p. 306-307. (lire en ligne)
« Eâdem die venit filius comitis Marchiæ primogenitus Hugo miles ad regem Franciæ, cum ipso de pace sub hac forma tractaturus […] Et quia comes Marchiæ non erat præsens, ipse Hugo filius ejus remansit in hostagium apud regem, donec prædicta pater ejus veniret in crastino completurus. »
1242, 29 juillet, Pons : Hugues [XI] le Brun négocie les conditions de la paix avec le roi de France et est retenu comme otage.
« Comes quidem illustrissimi régis Francorum clementiam et cordis pictatem eximiam non ignorans, in crastino unà cum uxore sua ad regem deveniens cum lacrymis, suspiriis, singultibus, genu flexo, præsente Hugone filio suo primogenito, et duobus aliis filiis... »
1242, 30 juillet, Pons : Soumission au roi.
↑Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2980 : Littere Hugonis comitis Marchiæ et Isabelle reginæ Angliæ, uxoris ejus, de pace habita inter se et dominum Franciæ regem, p. 476-477
1242, 1er août, au camp devant Pons : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse, Isabelle, reine d'Angleterre, font la paix avec le roi de France, Louis [IX] et son frère, Alphonse. Ils reconnaissent la confiscation par le roi de ses conquêtes sur les terres qu'ils tenaient en Poitou et Saintonge : Saintes avec sa châtellenie et ses dépendances, la forêt de Baconais, la Vergne et tout le droit de Pont-l'Abbé d'Arnoult, Montreuil-Bonnin, Frontenay, Langeais, Saint-Gelais, Prahecq, Tonnay-Boutonne, la Clouze, Beaussais, les fiefs que tenaient de lui le comte d'Eu [Raoul II d'Exoudun], Renaud [II] de Pons, Geoffroy [V] de Rancon et Geoffroy [II] de Lusignan et le Grand Fief d'Aunis. Ils le tiennent quitte de leur pension de 5000 livres tournois, le libèrent de son obligation de ne pas traiter avec le roi d'Angleterre, Henri [III], sans eux. Ils annulent tous les précédents traités conclus entre eux et les rois Louis [VIII] et Louis [IX]. Ils placent leur terre sous la volonté du roi qui reçoit l'hommage lige d'Hugues [X] pour le comté d'Angoulême, les châteaux et les châtellenies de Cognac, Jarnac, Merpins, Aubeterre et Villebois et leurs dépendances. Ils font également hommage lige au comte de Poitiers, Alphonse, pour Lusignan, le comté de la Marche et ses dépendances.
↑Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, (lire en ligne), Carta Hugonis Comitis Marchiæ & Isabellis reginæ uxoris ejus, col. 1273
1242, 3 août, Pons : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse Isabelle, reine d'Angleterre remettent au roi de France, Louis [IX], en gage de fidélité, les châteaux de Merpins et Château-Larcher pendant quatre ans et celui de Crozant pendant huit ans. Ils payeront pendant ce temps 200 cents livres annuelles pour la garde de Merpins et Château-Larcher et 200 cents pour celle de Crozant.
↑Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2984 : Litteræ Hugonis comitis Marchiæ et Ysabellis, uxoris ejus, de castris Merpini, Castri Achardi et Crosani, pro securitate domino regi traditis, p. 478
↑Bénoni Drochon, Château-Larcher et ses seigneurs : recherches historiques, t. XXXIX : Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, Poitiers, Fradet, (lire en ligne), p. 216-217
Traduction de l'acte conservé par Edmond Martène dit Dom Martène.
↑Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), VI - 1242, 3 août : Incipunt carte regis Francie, et ita prima quarta loquitur de castri de Merpinio, de Castro Achardi et de castro Crosani, p. 25-26
↑Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2985 : Quomodo liberi comitis Marchiæ in homagio comitis Pictavensis recipientur, p. 478-479
1242, août, au camp devant Pleneselve : Le comte Alphonse de Poitiers recevra l'hommage des fils du comte de la Marche pour ce qui est de sa mouvance dans les terres qui leur seront assignées par leurs parents. Cet hommage n'empêchera pas que ces terres puissent être saisies en cas de forfaiture.
↑Gaël Chenard, L'Administration d'Alphonse de Poitiers en Poitou et en Saintonge (1241-1271), vol. 2 (Thèse de doctorat en Histoire médiévale sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, , no 12, p. 59-60
1246, novembre : Commission donnée par les barons de France à quatre d'entre eux dont Hugues [XI] de Lusignan, comte d'Angoulême pour gérer leur alliance contre les empiétements du clergé.
↑Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), De conspiratione facta inter quosdam nobiles in regno Francorum contra Papam, p. 590-592 :
« ...le duc de Burgoinne, le cunte Perrun de Bretainne, le cunte de Angulesme, e le cunte de Seint Pol,... »
Hugues IV, duc de Bourgogne, Pierre de Bretagne, Hugues XI le Brun, comte d'Angoulême, Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol.
↑Calendar of the Patent Rolls of the reign of Henry III preserved in the Public Record Office (éd. Henry Maxwell Lyte), t. IV : 1247-1258, Londres, (lire en ligne), Jan. 15. Windsor, p. 35
↑Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), III : Sequitur de donationibus illustris regis Anglie, p. 23-24
1249, 15 janvier, Windsor : Le roi d'Angleterre, Henri [III], accorde à son frère, Hugues [XI] le Brun, comte d'Angoulême, et à ses héritiers engendrés de manière légitime, une rente annuelle de 400 marcs à l'Echiquier en Angleterre, jusqu'à ce que le roi lui fournisse en garde, déshérences, ou autres, une terre de cette valeur.
↑Layettes du trésor des chartes, ancienne série des sacs dite aujourd'hui supplément (éd. Henri-François Delaborde), t. V, Paris, Plon, (lire en ligne), no 529 : Hugo Bruni, comes Engolismensis, notum facit se cum Alfonso, comite Pictavensi, ad praesidium Terrae Santae Transfretaturum esse, p. 177-178
1249, 24 juin, Paris : Hugues [XI] le Brun de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, passe avec Alphonse, comte de Poitiers, un contrat de retenue pour lui et onze chevaliers pour la croisade pendant un an contre une rente de 600 livres poitevines à asseoir à Niort, Poitiers ou la Rochelle, des gages de 40 sous par jour et la restauration des chevaux perdus, le tout assorti d'un prêt de 4000 livres tournois payables en quatre termes annuels à partir du 24 juin 1249, sur lequel 600 livres étaient concédées en don à Hugues tous les ans et le surplus, à raison de 400 livres par an, serait remboursé à Alphonse en quatre ans. En cas de décès, les chevaliers d'Hugues devront compléter son service.
↑Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), XIII - 1249, 24 juin, Paris : Item sequitur carta de paccionibus habitis inter comitem Pictavien. et dominum Hugonem Bruni, comitem Engolm., quando perrexerunt ultre mare, p. 33-36
↑Bélisaire Ledain, Histoire d'Alphonse, frère de Saint Louis et du comté de Poitiers sous son administration (1241-1271), Poitiers, Henri Oudin, (lire en ligne), no 5, p. 109
↑Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), XV - 1249, 24 juin, Paris : Item sequitur carta de donatione sexcentarum librarum quas comes Pictavien. dedit comiti Engolm., p. 37-38
1249, 24 juin, Paris : Alphonse, comte de Poitiers, concède sous hommage lige à Hugues [XI] de Lusignan, comte d'Angoulême, un fief-rente héréditaire de 600 livres tournois à asseoir sur Niort, Poitiers ou la Rochelle.
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 996 :
« S'il faut en croire François de Corlieu, qui dit avoir trouvé cette information dans le martyrologe de l'abbaye de La Couronne, Hugues XI aurait été inhumé dans ce monastère de chanoines réguliers angoumoisins, dans la chapelle des apôtres. »
↑Veuf de Jeanne de Thouars (♰ 1258), dame de La Roche-sur-Yon et de Luçon, fille d'Aimery VIII, vicomte de Thouars, et de Béatrix de Machecoul.
↑Georges Loquet, « Essais historiques sur les Baronnies du Nord-Ouest du Poitou comprises dans les Marches dites de Bretagne et de Poitou », Bulletin Périodique de la Société d'émulation de la Vendée, La Roche-sur-Yon, 5e série, vol. 5, , p. 68-69 (lire en ligne)
↑ a et bClément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 843 :
« ...l'aînée, Isabelle épouse successivement le seigneur de Taillebourg, Geoffroy VI de Rancon et celui de Belleville, Maurice III de Montaigu, et la benjamine, Yolande, le châtelain de Préaux, en Normandie. »
↑« Annales Monasterii de Burton : (A.D. 1004-1263) », dans Annales monastici (éd. Henry Richards Luard), vol. I, Londres, Longmans, Green, Reader, and Dyer, (lire en ligne), MCCXLIX, p. 285 :
« Mariam, VII annorum puellulam, neptem regis Henrici, filiam fratris sui comitis Engolismi et Marchiae. »
1249, septembre-octobre, Westminster : Fiançailles avec Robert III de Ferrières, comte de Derby.
↑(en) Calendar of the Liberate Rolls preserved in the Public Record Office (éd. J. B. W. Chapman), vol. IV : 1251-1260, Londres, (lire en ligne), p. 176 :
« Liberate to John de Westbur’, chamberlain of Mariota the king’s niece dwelling at Windesores, 23s. 10,5d. spent in maintenance of her grooms and horses before they were received to stay (perendinandum) at Leicester, and in purchase of some small jewels for her before the queen’s voyage to Gascony. Account was rendered in the presence of the constable of Windesores. »
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 836 :
« Marie de Lusignan vient vivre en Angleterre à la suite de son engagement per verba de futuro avec le fils du comte de Derby. Elle est attestée en 1254, alors qu'elle a 12 ans, à Windsor où elle possède un logement. »
↑Cartulaire de l´abbaye royale de Notre-Dame des Châtelliers (éd. Louis Duval), Niort, Clouzot, (lire en ligne), CXII, p. 122
1298, avril : Guy de la Marche, chevalier, seigneur de Couhé, et Gaucher [V], seigneur de Châtillon-en-
Champagne échangent le château et châtellenie de la Fère-en-Tardenois contre le château et la châtellenie de Frontenay.
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. II, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 3307 : Yolande de la Marche, Femme du précédent (1294), p. 38-39
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. II, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 3306 : Préaux (Pierre de), Chevalier - Normandie (1294), p. 38
↑ ab et cchartularium Majoris-monasterii Turonensis, ordinis S. Benedicti ; quod confecit idem Rogerius de Gaignieres ex chartis quas potuit comperire et describere, et ex chartulario ejusdem monasterii ; praemittitur series Abbatum Majoris-monasterii : opera et studio domni Natalis Mars (manuscrit latin), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5441 (3)) (lire en ligne), p. 347-348
↑ ab et cRecueil d'extraits pour servir à l'histoire de Bretagne : (IXe – XVIIe siècle) (manuscrit français), Paris, BnF, coll. « manuscrit français » (no 22322), 1601-1700 (lire en ligne), no 18, p. 287
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 835 : Hugues XI, le Brun, Fils de Hugues X (1246), p. 398
↑Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , pl. XIII, no 421, p. 219
↑ abcde et fClément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. II (« Comtes de la Marche et d'Angoulême / Hugues XI le Brun / sceau [1246-1249] »), p. 285-286
↑ a et bInventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 835 bis : Hugues XI, le Brun, Fils de Hugues X (1246) / revers, p. 398
↑ a et bSigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , pl. XIII, no 421a, p. 219
↑« Table des Sceaux », dans Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), n° LXXVIII : Hugues le Brun Comte d'Angoulesme, Tom. I. Plan. 8
↑ a et b« Table des Sceaux », dans Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), n° LXXVIII : Contrescel, Tom. I. plan. 8
↑ ab et cInventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 836 : second sceau (1248), p. 398
↑Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , pl. XIII, no 422, p. 219
Contrairement à Douet d'Arcq, Eygun signale la différence de taille entre les deux matrices.
↑ a et bSigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , pl. XIII, no 422a, p. 219
Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux, éd. François Eygun, Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, 1938, pl. XIII, no 421-424, p. 219-220.
Bibliographie
Vincent Launay, Le roi en son duché : étude sur les relations entre le roi de France et l’aristocratie de Bretagne (1199-1328), Thèse de doctorat de sous la direction de Florian Mazel, Université de Rennes 2, 2017. [lire en ligne]
Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne]