Élève du lycée Louis-le-Grand à Paris, où il se lie d’amitié en classe de troisième avec Edgar Degas, Henri Rouart entre à l’École polytechnique[2] — Degas le prend comme modèle de son tableau « Portrait d’un polytechnicien[3] » — et devient un ingénieur inventif. On lui doit, entre autres, les tubes du réseau de la poste pneumatique de Paris, système d'acheminement rapide du courrier à Paris dans des boîtes cylindriques propulsées par air comprimé dans un réseau souterrain de tuyauterie[4],[5].
Rouart est capitaine d’artillerie pendant la guerre de 1870. Au cours du siège de Paris, où il dirige une batterie d'artillerie, il y retrouve son ami Degas, et ne le quittera plus.
Après sa mort, en , sa fille et ses quatre fils décident de vendre sa fabuleuse collection. La vente rapporte une somme astronomique et marque le début de l'envol des prix des toiles impressionnistes[6].
Christophe Rameix : Henri Rouart in "L'école de Crozant, Les peintres de la Creuse et de Gargilesse" éd. Lucien Souny , Limoges 1991 page 83/84 (ISBN2-905262-53-2) et réédition 2002.
Christophe Rameix : Henri Rouart in "Impressionnisme et postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse" éd. Christian Pirot / La Simarre Joué lès Tours 2012 (ISBN978-2-36536-008-1)
Annette Gelinet, « Henri Rouart, industriel et peintre », La Revue, Paris, Musée des arts et métiers, no 38, , p. 16–25 (résumé)
Arsène Alexandre, « La collection de M. Henri Rouart », Les Arts, Paris, Goupil et Cie – Manzi, Joyant et Cie, no 6, , p. 17–22
Christian Marbach, « Rouart, X 1853, l’ingénieur peintre », Bulletin de la SABIX, École polytechnique, no 52, , p. 77–87 (lire en ligne)Paul Valéry, « Pièce sur l'art. Degas Danse Dessin », dans Œuvres II, Gallimard, coll. « Pléiade »
Sur Henri Rouart à partir de la page 1165
Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. II, Paris, Robert Laffont, , 1185 p. (ISBN978-2-221-05413-0)
↑Élisa Le Briand et Anne-Laure Cermak, Le réseau avant l'heure : la Poste pneumatique à Paris (1866-1984), Comité pour l’histoire de La Poste, , p. 37.
↑Christian Marbach, « Rouart, X 1853, l’ingénieur peintre », Bulletin de la Sabix. Société des amis de la Bibliothèque et de l'Histoire de l'École polytechnique, no 52, , p. 77–87 (lire en ligne, consulté le )