Henri Colin naît à Bains-les-Bains, son père travaille dans une clouterie au Moulin-au-Bois où il est mécanicien[5]. Sa maison natale, située rue d'Épinal, a été démolie, mais en 1962, la place où elle se trouvait fut baptisée de son nom[6].
À la suite de cette soutenance, il est nommé maître de conférences à l'Institut catholique de Paris. Il y crée le laboratoire de physiologie végétale[5] et devient professeur titulaire de physiologie végétale, fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort[8]. De 1909 à 1913 il enseigne aussi la botanique à Lille.
Le dimanche , alors qu'il part pour une sortie botanique en banlieue parisienne, Henri Colin est pris de malaise dans le métro[10]. Il meurt victime d'une embolie. Ses obsèques se déroulent le dans la chapelle Saint-Joseph des Carmes de Paris. Il est inhumé provisoirement au cimetière d'Ivry, puis définitivement au cimetière de Bains-les-Bains le [5].
Les Diastases. I, Les hydrolases. II, Oxydases et reductases, desmolases, 1931
Potasse et betterave, avec P. Billon, éd. Librairie générale de l'enseignement, 1932
Le Rapport du phosphore à l'azote dans la betterave, avec Eugène Bougy, 1938
La Gomme de canne à sucre, avec Henri Belval,1939
L'Amélioration de la betterave à sucre et les lois de la physiologie: À la recherche de la super-betterave, éd. Centre de documentation chimique Maison de la chimie, 1942
Notice sur la vie et les travaux de Louis Louis Mangin, éd. Institut de France, 1938.
↑Comptes rendus des séances de l'Académie d'Agriculture de France, vol. 32, p. 271, éd. Académie d'agriculture de France, 1946
↑ abcd et eGeorges Poull, « Henri Colin », dans Pierre Heili, Georges Poull, Albert Ronsin, Les Vosgiens célèbres : dictionnaire biographique illustré, Vagney, Gérard Louis, , 394 p. (ISBN2-907016-09-1, lire en ligne)
↑Raoul Combesé, Inauguration d'une place portant le nom de Henri Colin à Bains-les-Bains (Vosges) le dimanche 12 aout 1962 , 1962 [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2020)]
↑À la fin du XXe siècle, dans la sacristie réservée aux enfants de chœur, un porte-manteau conservait une étiquette à son nom. (récit de G. Pina ancien archiviste de la paroisse)
↑Auguste Chevalier, Discours sur Henri Colin prononcé lors de ses funérailles le 24 mars 1943, Paris, Institut de France, Académie des sciences, , 7 p. (lire en ligne)
Jean Leclant, Institut de France, le second siècle, 1895-1995 : recueil biographique et bibliographique des membres, associés étrangers, correspondants français et étrangers des cinq académies, vol. 2, p. 306, éd. Institut de France, 2001, (ISBN2728400369).
R. Souèges, Notice sur la vie et les travaux de Henri Colin (1880-1943), Publications de l'Institut de France, 1944, no 20
Académie des sciences, Notices et discours, vol. 2 , p. 410-442, éd. Gauthier-Villars., 1949
G. Bertrand, Comptes rendus de l'Académie des sciences:Notice nécrologique, C.R.A.S, p. 216, 1943
Bulletin de la Société chimique de France, p. 493, éd. Masson, 1943