Pendant ses études doctorales à Munich, Hönl publie des articles pionniers sur la mécanique quantique et la compréhension des structures de l'atome et de la molécule, tout comme sur le spectre électromagnétique. Comme c'est souvent le cas dans un domaine qui se développe rapidement à cause de l'intérêt qui lui est porté par plusieurs spécialistes, d'autres scientifiques font des découvertes similaires au même moment. Par exemple, Hönl ainsi que Samuel Goudsmit et Ralph Kronig publient des articles en 1925 sur les lignes spectrales de l'effet Zeeman[4]. Dans le premier des trois articles qui fondent la mécanique matricielle en 1925[5],[6],[7], Werner Heisenberg, ancien étudiant de Sommerfeld qui travaille avec Max Born à l'université de Göttingen, cite la « formule de Goudsmit-Kronig-Hönl »[8].
Dans les années 1930, Hönl se rend à l'École polytechnique de Stuttgart pour travailler avec Paul Peter Ewald, qui a complété son Ph.D. sous la supervision de Sommerfeld et a été nommé professeur ordinaire de pyhysique théorique l'École polytechnique de Stuttgart en 1921. Les deux étudient les structures de l'atome et de la molécule selon une approche quantique. Ils mettent au point un modèle de la densité électronique et de la diffraction atomique dans les solides[9],[10],[11]. Leur travail est nommé le modèle d'Ewald-Hönl-Brill[12] (en l'honneur du physicien allemand Rudolf Brill[13]).
(de) Arnold Sommerfeld et Helmut Hönl, « Über die Intensität der Multiplett-Linien », Sitzungsberichte der Preußischen Akademie der Wissenschaften. Physikalisch-mathematische Klasse, , p. 141-161
(de) P. P. Ewald et H. Hönl, « Die Röntgeninterferenzen an Diamant als wellenmechanisches Problem. Teil I », Annalen der Physik, vol. 25, no 4, 1936a, p. 281-308 (DOI10.1002/andp.19364170402)
(de) P. P. Ewald et H. Hönl, « Die Röntgeninterferenzen an Diamant als wellenmechanisches Problem. Teil II: Untersuchung linearer Atomketten », Annalen der Physik, vol. 26, no 8, 1936b, p. 673-696 (DOI10.1002/andp.19364180802)
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Helmut Hönl » (voir la liste des auteurs).
↑(de) W. Heisenberg, « Über quantentheoretische Umdeutung kinematischer und mechanischer Beziehungen », Zeitschrift für Physik, vol. 33, , p. 879-893 (DOI10.1007/BF01328377)
Article traduit en anglais sous le titre Quantum-Theoretical Re-interpretation of Kinematic and Mechanical Relations dans van der Waerden 1968.
↑(en) E. E. Helnner et P. P. Ewald, « Chapter 20. Germany », dans P. P. Ewald, 50 Years of X-Ray Diffraction, (lire en ligne), p. 461
↑(en) L. Kleinman et J. C. Phillips, « Covalent Bonding and Charge Density in Diamond », Phys. Rev., vol. 125, , p. 819-824
↑(de) R. Brill,, H. G. Grimm, C. Herman et C. Peters, « Anwendung der röntgenographischen Fourieranalyse auf Fragen der chemischen Bindung », Annalen der Physik, vol. 34, , p. 393-445 (DOI10.1002/andp.19394260502)
Bibliographie
(en) Jagdish Mehra et Helmut Rechenberg, The Historical Development of Quantum Theory, vol. 5 : Erwin Schrödinger and the Rise of Wave Mechanics. Part 1 Schrödinger in Vienna and Zurich 1887-1925, Springer, (ISBN0-387-95179-2)