Hazel L. Sive est une biologisteaméricaine d'origine sud-africaine, professeure de biologie au MIT et spécialiste de biologie médicale. Elle a créé et coordonne le MIT-AFRICA Initiative et dirige le programme MIT pour l'Afrique du Sud.
En 2015, elle reçoit le MacVicar Fellow, prix qui distingue chaque année plusieurs enseignants du MIT, pour leur enseignement et leur encadrement d'étudiants de licence[2].
Elle est professeure de biologie au MIT, et enseigne dans l'école de sciences, où elle dirige un laboratoire de recherche en biologie du développement. Elle s'intéresse particulièrement à l'étude des troubles neuro-développementaux[5].
En 2011, en tant que doyen associé de l'École des Sciences du MIT, elle dirige également un comité sur la place des femmes au sein de cette institution scientifique[6],[7],[8]. Sur les politiques visant à renforcer la présence féminine, les professeurs disent, selon ce rapport, que les étudiantes du premier cycle leur demandent comment répondre à leurs camarades de classe masculins expliquant leur entrée au M.I.T. uniquement grâce à une discrimination positive. Le rapport souligne par ailleurs que les résultats obtenus en définitive permettent de réfuter ce type d'allégations. Hazel Sive note aussi que les stéréotypes se traduisent de façon différente mais persistent : on attend des femmes qu'elles montrent plus de souplesse et moins d'agressivité que leurs collègues masculins[7]. Et la parentalité reste une question qui semble réservée aux femmes : en effet, selon Hazel Sive, « On ne s'attend pas à ce que les hommes discutent du nombre d'heures de sommeil ou de ce qu'ils donnent à leurs enfants pour le petit-déjeuner »[6].
Recherches
Elle est une embryologiste et une biologiste du développement du cerveau. Pour Mriganka Sur(en), elle est une chef de file dans le domaine de la biologie du développement du cerveau[9]. Elle s'intéresse à l'identification de nouveaux gènes qui jouent un rôle dans le développement du cerveau[10]. Ses principales recherches concernent l'épilepsie, l'autisme, et le syndrome Pitt–Hopkins(en). Ses recherches expérimentales s'appuient sur l'étude du poisson-zèbre[4] et de la grenouille Xenopus laevis : « Le but n'est pas d'obtenir quelque chose dans le poisson qui se produit chez les humains », explique-t-elle. « Il s'agit d'avoir une idée de la fonction des gènes que nous pouvons utiliser pour tester les [gènes candidats] humains »[9].
Activités institutionnelles
Elle est directrice associée de l'école de sciences du MIT, de 2007 à 2013[3]. Elle a créé et dirige la MIT-AFRICA Initiative.
Elle donne des cours au OpenCourseWare du MIT.
Publications
Early development of Xenopus laevis : a laboratory manual, avec Robert M Grainger & Richard M Harland, Cold Spring Harbor, N.Y. : Cold Spring Harbor Laboratory Press, 1998.
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hazel Sive » (voir la liste des auteurs).