Fort de sa stature de promoteur immobilier fortuné, Haimaki Cohen avait tissé des liens étroits avec la famille royale grecque et soutenait plusieurs causes nationalistes, dont l'Énosis avec Chypre[1]. À la suite d'une inondation en 1913, il hébergea la famille royale dans sa demeure. Sa situation lui permettait de faire le lien, sur les plans politique et culturel, entre monde grec et juif. Ainsi il plaida favorablement, en 1932, pour l'arrêt de la procédure d'expropriation visant le cimetière juif de Salonique[1]. Bien que n'étant pas originaire de cette ville, il était un membre proéminent des instances communautaires et fut l'un des trois représentants juifs à accueillir le roi Georges II lors de sa visite à Thessalonique en 1936[1].
Marié à une citoyenne britannique prénommée Rachel, Haimaki Cohen eut quatre fils, Elie, Alfred (dit « Freddy »), Jacques et Michel, ainsi qu'une fille, Tilde.
↑ abc et d(en) Devin E. Naar, « The “Mother of Israel” or the “Sephardi Metropolis”? Sephardim, Ashkenazim, and Romaniotes in Salonica », Jewish Social Studies, vol. 22, no 1, , p. 81–129 (ISSN0021-6704, DOI10.2979/jewisocistud.22.1.03, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Oliver Holmes, « How Princess Alice saved an entire family from the Nazis », The Guardian, (lire en ligne).
↑(en) Hugo Vickers, Alice, Princess Andrew of Greece, Londres, Hamish Hamilton, , 496 p. (ISBN0-241-13686-5), p. 397.