Hélène Choquette est une réalisatrice québécoise. Ses documentaires abordent des sujets sociaux et politiques[1]. Hélène a toujours voulu traiter des sujets dans ses films documentaires qui parlent des réalités et des individus[2]. Les aides familiales étrangères, les réfugiés environnementaux, les victimes de la catastrophe de Tchernobyl, la traite de personnes au Canada et la réalité familiale de femmes incarcérées[3] sont certains des sujets abordés dans ses films.
Biographie
Hélène Choquette se forme au cinéma au Cégep d'Ahuntsic et obtient un baccalauréat en communications à l'UQAM en 1993[4]. Très intéressée par la photo dès l'enfance et par le montage (elle tient sa passion d'un père enseignant qui projetait des films à la maison), elle commence par faire de la caméra pour d'autres[5], ce qui lui donne l'opportunité de rencontrer Jean Rouch, à l'occasion d'un tournage en France.
À 29 ans, elle quitte son emploi de productrice déléguée et recherchiste pour réaliser avec Jean-Philippe Duval son premier film Marché Jean Talon (2003), une série documentaire de 6 épisodes qui lui vaut plusieurs prix et lance sa carrière[6]. Ce film, précurseur des webséries, est tourné dans la plus pure tradition du cinéma direct. Plus tard suivront d'autres films documentaires dont elle assure seule la réalisation. Elle y traite de façon récurrente des thèmes de l'enfance, de l'exploitation, du déracinement et du regard qu'on porte les uns sur les autres. Sensible aux autres comme seul point de vue d'auteur, elle s'intéresse aux exclus et à ceux qui n'ont pas de voix au Québec comme ailleurs dans le monde[7] : aides familiales en recherche de citoyenneté, femmes exploitées sexuellement, femmes autochtones violentées en Colombie-britannique, enfants pauvres de Birmanie[8]. Dans le documentaire Comme un caillou dans la botte (2018), elle suit des immigrants sénégalais illégaux en Italie[9]. Elle est aussi très sensible à l'écologie et son film le plus ambitieux, Les Réfugiés de la Planète bleue tourné en 2005 aux Maldives, au Brésil et en Alberta, témoigne des ravages du dérèglement climatique[10]. L'Office national du film du Canada lui a commandé Grande Fille (2014)[11] et Marie-France Bazzo, le documentaire Notes de passage (2014)[12].
Œuvre
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↑Élie Castiel, « Avenue Zéro — Canada [Québec] 2009, 52 minutes », Séquences : La revue de cinéma, no 264, , p. 27–27 (ISSN0037-2412 et 1923-5100, lire en ligne, consulté le )