Il est un des cofondateurs du Collège universitaire d'études fédéralistes d'Aoste (Val d'Aoste, le pays entre les monts) en 1961 où il enseigne tout comme à l'Institut européen des hautes études internationales de Nice.
Il fonde en 1971 le parti fédéraliste européen, affilié à l'Internationale fédéraliste, qui présente en 1973 des candidats aux élections législatives et cantonales, à partir de ses sections régionales (Alsace, Franche-Comté, Gascogne, Catalogne, Savoie) et en Bretagne[2],[3].
D'un tempérament passionné et volontiers pamphlétaire, il soutient ses thèses avec une ferveur qui attise la polémique. Auteur prolifique, un des penseurs de l'ethnisme avec François Fontan, Guy Héraud n’a de cesse au cours de sa vie de promouvoir le droit à l’autodétermination et les principes du fédéralisme, avec notamment Alexandre Marc.
↑Anne-Marie Duranton-Crabol, Visages de la Nouvelle Droite : le GRECE et son histoire (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN2-7246-0561-6), p. 165.