Fils de Guy-André de Montmorency-Laval, marquis de Lezay et de Magnac, et de Marie Anne de Turmenies de Nointel, il épouse le Jacqueline Hortense de Bullion de Fervaques, fille d'Anne Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, lieutenant général des armées du Roi, chevalier des ordres du Roi, et de Marie Madeleine Hortense de Gigault de Bellefonds[3]. Petite fille de Charles Denis de Bullion, elle fut l'héritière de sa Maison, dont elle fit entrer les fiefs, notamment les domaines de Fervaques et d'Esclimont, dans la Maison de Montmorency. Elle meurt le [4].
De ce mariage sont issus :
Guy-André-Marie Joseph de Montmorency Laval, comte de Laval, né le , mort de la petite vérole à Eimbeck le . Il avait épousé Anne-Céleste-Françoise Jacquier de Vieuxmaison, morte quelques mois après son mariage, âgée de quinze ans, sans postérité ;
Il combat à la Bataille de Dettingen le 27 juin suivant, et est fait, par commission du 22 août, colonel du régiment d'infanterie de son nom. En 1744, il se trouve à la prise de Wissembourg et des lignes de la Loutre, à l'attaque des retranchements de Suffelsheim et au siège de Fribourg. Il participe à la prise de Cronenbourg au mois de mars 1745. Passé à l'armée des Flandres, il se distingue, avec le régiment de Grillon, à l'affaire de Mesle, le , concourt à la prise de Gand, et est déclaré brigadier le par brevet du 1er mai.
Employé à l'armée des Flandres, en 1746, il combat à la bataille de Rocourt. En 1747, il sert aux sièges de l'Écluse, du Sas de Gand, d'Hulst, d'Axel et de Berg-op-Zooru, au siège de Maastricht en 1748, et est fait maréchal de camp par brevet du 10 mai.
Ses services, ceux de ses ancêtres et la grandeur de sa maison, lui ont mérité l'honneur d'être élevé à la dignité de duc héréditaire, par lettres du mois d', enregistrées le 29 novembre suivant, portant union de la baronnie d'Arnac et autres terres voisines au marquisat de Magnac, et érection du tout en duché, sous le nom de Laval, pour lui et ses descendans mâles, avec extension aux enfants et descendants mâles de feu Joseph-Pierre, comte de Montmorency-Laval, son parent (Maison de Laval-Tartigny)[5].
À la Révolution, il n'émigre pas et meurt à Paris en 1798.
↑Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Montmorency, tome 2, Lyon, l'auteur, , p. 60-61
↑Dictionnaire généalogique, héraldique, historique et chronologique : contenant l'origine et l'etat actuel des premieres maisons de France, des maisons souveraines et principales de l'Europe, chez Duchesne, , 808 p. (lire en ligne)