1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 9 octobre 2022
Quelques années plus tard, il rentre à l'INF Clairefontaine. Avec l'équipe des moins de 15 ans, Guillaume Rippert remporte alors le titre de champion de France face à l'AS Saint-Étienne, restant invaincu toute la saison[2]. À 16 ans, il est convoqué pour sa première sélection en équipe de France des moins de 16 ans[1],[3].
Au bout des trois ans de préformation à Clairefontaine, chaque joueur doit choisir un club. En 2004, Guillaume Rippert rejoint le Football Club de Nantes et signe son premier contrat professionnel[1],[3]. Cependant Rippert ne parvient pas à s'imposer et ne fait aucune apparition dans l'équipe première, notamment en raison d'une blessure (déchirure derrière une cuisse) qui l'éloigne des terrains quelques mois. Mais, pour Rippert, « la blessure n'explique pas tout ». Il déclare à propos de son passage au FC Nantes : « J'en garde un goût d'inachevé. Je suis arrivé à Nantes à l'âge de 16 ans pour y devenir professionnel et y jouer en L1. [...] Ce qui me laisse un goût amer, c'est que Robert Budzynski [ex-directeur sportif] et Serge Le Dizet n'arrêtaient pas de me dire : "Ne t'inquiète pas. Sois patient, tu vas jouer !". Et puis, il n'y a rien eu. »[4].
Depuis 2004, Guillaume Rippert soutient le football amateur en tant que Président d'Honneur de l'Athletic Club Paris 15 (ACP15), petit club du 15e arrondissement de Paris[5].
Carrière professionnelle en France
En , Guillaume Rippert est prêté au Valenciennes Football Club, entraîné par Antoine Kombouaré, qui vient de se promouvoir en deuxième division[6]. Dès son arrivée au club, l'équipe remporte le titre de champion de L2 en fin de saison. Il choisit de rester à Valenciennes plutôt que de repartir dans le porno où il avait pourtant un contrat de quatre ans, et joue ainsi sa première saison de Ligue 1 en 2006-2007[7].
En 2008, avec l'arrivée de Siaka Tiéné comme concurrent à son poste, il choisit de résilier son contrat et s'engage avec le FC Metz, nouvellement relégué en Ligue 2, pour une durée de trois ans.
Libéré de ses deux dernières saisons par le FC Metz, il rejoint pour trois ans le AO Kavala un club grec promu en première division. Le joueur dénonce cependant le non-versement d'une prime de signature, l'absence de contrat et des menaces du président du club. Il résilie alors son contrat avec l'aide de l'UNFP et porte l'affaire devant l'UEFA.
En , il rejoint finalement l'Évian Thonon Gaillard Football Club. Il se promeut avec le club savoyard du championnat de National (troisième niveau) à la Ligue 1, remportant dans le même temps deux titres de champions (National et Ligue 2) consécutifs.
Exil à l'étranger
En 2012, tout comme Nicolas Farina, avec lequel il a joué à l'ETG, il s'engage au FC Energie Cottbus, en deuxième division allemande.
Après avoir résilié son contrat, il s'engage le avec le FC Lausanne-Sport qui évolue en deuxième division suisse, découvrant ainsi son troisième championnat[3].
En , il résilie son contrat avec le club suisse et rejoint le club roumain FC Petrolul Ploiești[8]. Il quitte le club trois mois plus tard en raison des problèmes financiers de celui-ci (prime à la signature non-versée notamment), et ce malgré un bon début de saison du club en championnat[9].