Le nom Goyen est dérivé du mot breton gwazhienn, veine, (issu de gwazh, ruisseau).
En bretonGwaien est le nom de la ville d'Audierne, la rivière s'appelant stêr Gwaien, c’est-à-dire rivière d'Audierne.
Géographie
De 31,8 km de longueur[1], le Goyen prend sa source à Pengoyen à proximité de Plonéis dans le Finistère. Après un parcours d'environ 30 km vers l'ouest, séparant notamment les communes de Confort-Meilars et Mahalon, il arrive à Pont-Croix, d'où il part vers le sud dans un estuaire ou ria qui s'étend jusqu'à Audierne. C'est l'aber du Goyen.
Le Goyen en amont de Pont-Croix
Le Goyen à la limite entre Mahalon et Confort-Meilars vu depuis le pont de la route entre Mahalon et Meilars.
Le Goyen à la limite entre Mahalon et Confort-Meilars vu depuis le pont de la route entre Mahalon et Meilars.
La ria du Goyen
La ria du Goyen à marée haute.
La ria du Goyen à mi-marée.
La ria du Goyen à marée basse 1.
La ria du Goyen à marée basse 2.
La rive droite de la ria du Goyen à Suguensou (entre Audierne et Pont-Croix).
Autrefois, on situait par plaisanterie la source du Goyen dans la cave du curé de Plonéis, car ce dernier était réputé pour ne servir que de l'eau à ses invités. En réalité, la rivière prend sa source non loin du bourg de Plonéis, au lieu-dit Pengoyen (c'est-à-dire en breton : « le bout du Goyen »).
La partie aval du Goyen a été utilisée comme voie de commerce dès l'Antiquité comme en témoigne la villa gallo-romaine de Kervénennec[2] en Pont-Croix ; la navigation remontait jusqu'à Pont-Croix, site de fond d'estuaire où cesse l'influence de la marée et où existait un gué permettant de traverser ce fleuve côtier.
Les Pontecruviens ont installé en bordure du Goyen, près du pont de Pen ar Han qui avait remplacé l'ancien gué, des lavoirs et des bassins notamment pour laver les boyaux utiliser en charcuterie ; des pêcheries et des tanneries avaient été aussi aménagées sur les rives du Goyen à hauteur de Pont-Croix[3].