Le nom de la localité est attesté sous les formes Goovilla et Goouvilla en 1163, Goovilla entre 1180 et 1200[3], Gouville sur Mer en 1793[4], Gouvilla sans date.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». le premier élément Gou- représente un anthroponyme selon le cas général. Cela peut être le nom de personne germanique occidental Godo ou Goto[3].
La forme déterminée Gouville-sur-Mer, apparue pour la première fois en 1793 sous la graphie Gouville sur Mer, fut officiellement adoptée en 1925. Elle vise à différencier cette commune de ses deux homophones normands : Gouville (Eure) et Gouville (Seine-Maritime, ), ancienne paroisse rattachée à Claville-Motteville.
En 1616, c'est Louis d'Argouges qui était baron de Gouville[5], et en 1688, Michel d'Argouges est qualifié de seigneur de Gouville[8]
Au cours de la Révolution, Jacques Quarante (1748-1841), ecclésiastique, arrêté pendant la Terreur, sauvé de l'échafaud à la suite de la chute de Robespierre, chapelain de la duchesse de Berry qu'il cacha dans sa maison de Gouville avant de l'exfiltrer vers Jersey.
En 1795[9], Gouville sur Mer (800 habitants en 1793) absorbe Linverville (339 habitants), au sud, et Montcarville (408 habitants), au nord[4]. La commune prend le nom de Gouville. Elle reprend le nom de Gouville-sur-Mer en 1925.
Courant 2015, les communes de Gouville-sur-Mer et de Boisroger décident de créer une commune nouvelle baptisée Gouville-sur-Mer[10] qui voit le jour le . L'arrêté préfectoral fixant les conditions a été publié le [1].
Église de Linverville modifiée aux XVIIIe et XIXe siècles et cadran solaire avec croisée romane. Elle abrite un ciboire des malades du 1er quart du XVIIIe classé au titre objet aux monuments historiques[19], des ex-voto marins, un retable du XVIIIe.
Paul Baize (1901-1995), pédiatre et astronome amateur, se retira en 1971 à Gouville.
Louis Costel (1930-2002), prêtre et écrivain, curé de Gouville-sur-Mer.
Héraldique
Les armes de la commune de Gouville-sur-Mer se blasonnent ainsi : Parti : au premier de sinople aux trois coqs d'or démembrés en girouette, crêtés et barbés de gueules, rangés en pal, le deuxième contourné, au second d'azur à la tour phare d'argent ajourée et maçonnée de sable, sommée d'un feu d'or rayonnant, posée sur un rocher aussi d'argent issant d'une onde alésée du même[23].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 96.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 229.
↑ a et b« Arrêté portant création de la commune nouvelle de Gouville-sur-Mer », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, no 74, (lire en ligne [PDF]).
↑ ab et cFrançois de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425), p. 125.