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Il est à nouveau dirigé par le Premier ministre libéral Andrus Ansip — premier chef du gouvernement reconduit après des élections législatives — et repose au départ sur une coalition tripartite entre l'ERE, l'IRL et le SDE. Il est formé à la suite des élections au Parlement et prend ainsi la suite du gouvernement Ansip I. Le SDE se retire de la majorité en et l'exécutif se maintient comme gouvernement minoritaire soutenu par l'ERL jusqu'à la fin de la législature. Il cède alors le pouvoir au cabinet Ansip III.
Au cours du scrutin parlementaire, le Parti de la réforme arrive pour la première fois en tête et devance le Parti du centre, principale formation de la majorité sortante. Bien que celle-ci soit aisément reconductible et totalise les deux tiers des sièges au Parlement, Andrus Ansip choisit de changer de partenaires et devient à cette occasion le premier Premier ministre à entamer un second mandat consécutif à la suite des élections législatives.
Le , les trois ministres du Parti social-démocrate remettent leur démission afin de signifier leur opposition aux mesures de rigueur budgétaire envisagées pour faire face aux conséquences de la crise économique mondiale. Ansip procède deux semaines plus tard à un remaniement ministériel qui voit la disparition du poste de ministre de la Population. Il assure alors son maintien au pouvoir grâce au soutien sans participation de l'ERL.