Elle suit une éducation poussée de la part de professeurs européens. À l'âge de quinze ans, elle doit épouser un homme de sept ans son aîné, avec qui elle demande le divorce sept ans plus tard[2].
En 1944, elle rencontre et épouse Georges Adda. La même année, elle fonde l'Union des femmes de Tunisie (UFT) avec Neila Haddad et Gilda Khiari. L'organisation est associée au Parti communiste tunisien et dirigée par la militante musulmane Nabiha Ben Miled. Elle pousse à l'ouverture de cliniques gratuites pour les femmes et d'écoles ouvertes aux enfants et aux adultes, pour ne pas être obligé de passer par l'éducation organisée par les colons français[2].
Son mari Georges est emprisonné dans les années 1950 en tant que dissident indépendantiste. En 1956, avec l'indépendance de la Tunisie, elle étend l'action de l'UFT aux indépendantistes algériennes[1].
Elle est la mère de l'homme de télévision français Serge Adda dont le père est Georges Adda ainsi que la grand-mère du comédien Karim Adda.
Bibliographie
Souad Triki, « Gladys Adda : « Je reste optimiste » », dans Habib Kazdaghli [sous la dir. de], Mémoire de femmes : Tunisiennes dans la vie publique, 1920–1960, Tunis, MédiaCom, , p. 51-77
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gladys Adda » (voir la liste des auteurs).
↑ ab et c(en) « Women of Tunisia », sur womenoftunisia.weebly.com (consulté le )
↑ ab et c(en) Emmanuel Kwaku Akyeampong et Henry Louis Gates, Jr., Dictionary of African biography, vol. 1, Oxford, Oxford University Press, (ISBN978-0-19-538207-5, OCLC706025122, lire en ligne), p. 89-90