Georges est le fils de Marie-Claude Guigue, sorti de l'École des chartes en 1856, archiviste du département du Rhône et historien. Il suit la même voie que son père et entre à l'École des chartes en 1880. Sa thèse, portant sur Les Tard-Venus en Lyonnais, Forez et Beaujolais en 1356 à 1369 et publiée en 1886[1], est remarquée par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, qui lui attribue la quatrième mention honorable du concours des antiquités de la France en 1887[2].
En 1883 il est nommé archiviste à Lyon. En 1889, à la mort de son père, il devient archiviste-en-chef du Rhône. Il innove en photographiant les documents du fonds ancien et en mettant ces clichés à disposition. Grâce aux archives, il rédige de nombreux mémoires sur l'histoire de Lyon[3].
En 1926, retraité des archives, il est nommé conservateur du Musée du Vieux-Lyon, installé dans l'hôtel de Gadagne, mais décède peu après[4].
Il fut également président de la Société d'anthropologie de Lyon.
Dans son introduction sur le Livre d'amitié dédié à Jehan de Paris par l'écuyer Pierre Sala publiée en 1884, il est l'auteur de la première biographie consistante de Pierre Sala, grâce à ses recherches dans les archives lyonnaises[5].