Georges Albert, fils de François-Marie Albert, commissaire à terrier, et de Marie-Thérèse Christin, naquit au château de Conflans à Saint-Maurice-d'Échazeaux (village bressan aujourd'hui dans l'Ain) le .
En 1798, il participe à la campagne d'Égypte. Ses états de service mention que « le 22ventôsean IX (), à la tête de sa compagnie de grenadiers, il reprit deux pièces d'artillerie françaises qu'une colonne anglaise avait enfermé dans un carré ; il les a ramené à l'armée française, malgré la vigoureuse résistance de l'ennemi ».
Sa mise en retraite, en raison de ses blessures est prononcée le , il se retire à Corveissiat. Il déclara alors vouloir se retirer à Chaléa (Jura), commune réunie à celle de Thoirette en 1822. Il prête serment de fidélité au roi le .
Son portrait est conservé à la mairie de Cornod et sa sépulture est toujours visible dans le cimetière du village qu'il administra après son retour à la vie civile. On y lit cette épitaphe :
Titre de baron héréditaire confirmé en faveur du fils, Louis-Désiré-Edouard Albert, maire de Carnod, par décret impérial du ;
Transmission des dotationsmajorataires (sans titre de baron héréditaire) conférées à Georges Albert, confirmée en faveur de l'aîné de ses petits-fils en primogéniture, Edouard-Léon Albert, par arrêté ministériel du ;
Parti au premier d'azur au cavalier armé à l'antique d'or, perçant de sa lance un dragon renversé d'argent, l'un et l'autre contourné ; au deuxième de sinople à la pyramide d'argent surmontée d'une grenade allumée d'or ; champagne de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers.[1],[2]