La gare de Vénissieux est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Dauphiné, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la première section de Lyon à Bourgoin de sa concession de Lyon à Grenoble. Le , la Compagnie du Dauphiné fusionne avec la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Néanmoins elle ne devient véritablement une gare du réseau PLM que deux ans plus tard car la convention de fusion prévoit que la fusion sera effective qu'après deux années d'exploitation de la ligne[2].
La gare est alors située sur l'actuelle rue Eugène-Marchal face à l'actuelle rue de l'Ancienne gare (45° 42′ 25″ N, 4° 52′ 59″ E).
En 1911, c'est une gare de la Compagnie du PLM, qui peut recevoir et expédier des dépêches privées et qui est ouverte aux services complets de la grande et de la petite vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à quatre roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligences, etc.[3]. Elle est située sur la ligne de Lyon à Grenoble et à Marseille, entre les gares de Lyon-Guillotière et de Saint-Priest[4].
En 1920, la Compagnie du PLM crée le dépôt de Vénissieux, qui a son ouverture est une annexe de ceux de Vaise et de la Mouche[5].
Deuxième gare
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En 1992, la ligne D du métro de Lyon est prolongée jusqu'à Vénissieux. Un pôle multimodal est construit sur le boulevard Ambroise-Croizat. La gare est alors déplacée 430 mètres plus à l'est dans ce nouveau pôle[6].
Fréquentation
Selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[7].
Année
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
Voyageurs
190 252
179 328
173 281
159 707
185 295
113 683
141 306
173 756
Voyageurs + Non voyageurs
237 815
224 160
216 601
199 633
231 619
142 104
176 632
217 195
Service des voyageurs
Accueil
Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert du lundi au samedi et fermé les dimanches et jours fériés. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport TER[8].
En 1920, la Compagnie du PLM crée le dépôt de Vénissieux dans la banlieue de Lyon, qui, a son ouverture, est une annexe de ceux de Vaise et de la Mouche[5].
Ce dépôt assurait, à ses débuts, la maintenance du matériel pour la traction des trains sur l'étoile Lyonnaise. Il fut d'abord un important dépôt de locomotives à vapeur à ses débuts, puis devient mixte (vapeur et diesel), pour s'occuper ensuite d'engins diesel et de turbotrains à partir de Septembre 1972, sous la direction d'André Rasserie, avec agrandissement et construction de hangars et bureaux, pour permettre l'entretien de rames ETG et RTG pendant 30 ans. Il est désormais, avant tout, un dépôt de locomotives et d'automotrices électriques, mais du matériel Diesel (rames et locomotives) y est encore entretenu.
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [905/1] Lyon-Perrache - St-André-le-Gaz », p. 182.
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN978-2-9509421-2-8 et 2-9509421-2-1, BNF37658881), « 3.17 Lyon-Bourgoin », p. 33-34.
PLM, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. ([bpt6k5816374d lire en ligne] sur Gallica), p. 47 et 159.