Le bâtiment des recettes, désormais démoli, ressemble beaucoup aux gares de Francorchamps, Grand-Halleux et Vielsalm. Toutefois, les photographies les plus anciennes connues de la gare de Stavelot montrent que ses cinq travées d'origine ont un second étage alors que les autres ont une partie centrale à deux étages identique à celle de Stavelot mais des ailes de plain-pied. Au fil du temps, deux ailes au toit à deux pentes (ayant respectivement deux et une travée[3]) ainsi qu'une extension à toit plat de deux travées s'ajoutent au bâtiment de la gare, lequel gagne également une marquise vitrée, une cabine de signalisation ainsi que des annexes de plan type standard pour les toilettes et les marchandises[3].
Stavelot est fermée au trafic voyageurs le , lors de la fermeture du tronçon de Spa-Géronstère à Stavelot de la ligne 44[4] (déclassé en 1969[1]). La ligne 45, qui avait également perdu ses derniers trains de voyageurs en 1959, ferme aux marchandises en 1983 mais rouvre néanmoins de 1989 à 2006 pour la desserte du Camp militaire d'Elsenborn que la fermeture de la Vennbahn menaçait de couper du réseau ferré.
Après la fermeture
Les rails de la ligne 45, retirés en 2008, font place à un chemin piétons et cyclistes du réseau RAVeL en 2010[1].
Depuis la fermeture de la gare et la démolition du bâtiment (en 1976-78[5]), la « friche » est restée en l'état avec toujours ses anciens pavés de la place. En , le collège communal a pour projet de réhabiliter ce lieu[6].
↑Roland Marganne, « Histoire du chemin de fer de Gouvy, Histoire du chemin de fer de Gouvy, extrait autorisé de l'article « Aux origines du chemin de fer de Spa à Gouvy et à la frontière grand-ducale » », Le Rail, mensuel des œuvres sociales de la SNCB, (lire en ligne).
« Reconversion du site de la gare de Stavelot : un nouvel espace de convivialité au cœur de Stavelot », Bulletin communal : Stavelot - Coo - Francorchamps, , p. 29-30 (lire en ligne, consulté le ).